Catégorie : On Air
A travers le jamais
Quinze jour ago, je reçus ce sms de Trollou, sms somme toute énigmatique comme à son habitude:
» Pour mon anniv’, je propose d’aller au cinéma voir Through the Never puis d’aller boire une chopine au Black Dog et après aller faire la teuf en boite. Vous serez chou de me répondre pour que je réserve le cinoche »
Le futur nous apprendra que Trollou ne démérite pas dans sa putaine attitude puisqu’en fait, la boite ce n’était que de l’esbrouffe (je bosse demain m’a t-il asséné) et il a trouvé le moyen de supprimer ma réponse de l’amour pour me relancer 24h plus tard (mwai mwai mwai).
Décrire mon beau meilleur-ami ( PPdMT va!) n’est pas le but de ce billet, non, le but est de proposer une critique très avancée et totalement objective du film – parce que je vais pas m’étendre sur les canettes de coca que j’ai sifflées…
Alors ça raconte quoi ? Ben ça raconte rien, c’est juste un concert de Metallica filmé en 3D avec sept cent quarante millions de caméras. Y’a aussi une vague histoire, au milieu, d’un petit zonard qui veut assister au concert en aidant le staff. Je ne parlerai pas trop du zonard qui sert vaguement les transitions (et puis c’est quoi cette fin de chiotte avec lui hein ?).
Et puis, un concert de Metallica c’est quoi ? Ben au premier rang, c’est les bourrins du pogo qui font des bwarg et les autres spectateurs après. Rien de bien folichon. Mais là où ça dépote grave et que ça donne envie d’aller y faire un tour c’est le show. Le putain de show qui te ringardise une Mylène ou une Mado en vingt minutes.
Déjà, la 3D est ultra bien foutue et permet d’assister au concert avec un angle super optimal ( bémol sur les enceintes moisies du cinéma – quel est l’intérêt de voir un tel film si tu t’en prends pas plein les oreilles en Dolby Surround DTS 7.22 ? Trollou et PlumpyTrash compenseront en chantant) Tu as vraiment l’impression d’y être et de pouvoir caresser l’entrejambe du chanteur en tendant la main ( dédicace à La Poudre Aux Yeux qui a inondé le cinéma de ses phéromones).
Ensuite, des micros tout autour de la scène comme ça tout le monde peut profiter du groupe et les musiciens peuvent se promener et chanter en toute liberté au milieu des crucifix.
Enfin, les effets, ceux qui t’en mettent plein les mirettes. Des flammes qui sortent du sol tout autour du groupe, des effets pyrotechniques, électriques, le montage d’une statue en live qui se pètera la gueule – prévu – lors d’un faux tremblement de terre.
J’ai kiffé et surkiffé ce film et ce qui m’a motivé à faire ce billet est le fait que j’ai reconnu ‘Enter Sandman’ ce matin à la radio alors qu’avant je me serai juste rendormi en me demandant quel groupe pouvait être aussi vilain pour tenter de me réveiller …
OK, nous avons été le groupe que tout le monde maudit dans la salle: chantant, faisant des coucous au groupe comme si on y était.
Mais bon, on allait quand même pas rester silencieux à ce concert non ?
La honte, mon deuxième prénom
Depuis quelques semaines, je suis de plus en plus dépité.
En plus de mon addiction irrévocable à Britney Spears, je suis en train d’être piégé par Joyce Jonathan.
Surtout cette chanson là:
Et bien, comme elle dit ‘pour la toute première fois’, ben j’ai un peu honte d’avoir envie de dandiner mon popotin dessus (et ce n’est pas parce que Roselyne Bachelot est dans ce clip qu’il faut y voir un quelconque lien).
Comment je fais pour tomber à chaque fois dans les plus sombres traquenards musicaux nuls? Je me déteste cordialement.
Sister Act – le gné ?
Jeudi dernier, je suis allé accompagné de mon homme ( c’était la condition posée par Ma Couille pour bénéficier de mon cadeau d’anniversaire ) voir Sister Act – le musical. J’ai donc choisi Sandrine pour m’accompagner.
C’est effarant cette manie d’emprunter des mots à d’autres langues parce que pour moi et mon dictionnaire, musical est un adjectif et non un nom. On peut en déduire qu’il manque un bout sur l’affiche. Au spectateur de deviner sachant que le nom s’y rapportant est masculin sinon il y aurait un -e à la fin. Comédie ? Voyage ? Spectacle ? J’avoue, je sèche.
Je vous livre mes impressions d’après notre debrief clope post spectacle.
Les moins: le début, c’est un peu mou, surtout les mecs en fait. J’ai eu du mal à entrer dedans. J’ai eu aussi du mal à comprendre certaines paroles surtout chantées en choeur ou en canon. L’entracte ne nous a pas permis de fumer une clope puis boire une flûte de champagne ^^
Les plus: j’ai versé ma larme au moment où les soeurs apprennent à chanter (l’histoire est basée sur Sister Act I). Les costumes sont somptueux et les voix justes (ah putain de Soeur Marie Robert). Il y a même un vrai orchestre qui joue et ça c’est chouette. Le fou-rire avec Sandrine à la fin quand j’ai cru que c’était le chef d’orchestre qui apparaissait tout de blanc vêtu (j’étais complètement à la masse là).
Un spectacle 75% figue, 15% épinard pour moi. J’ai adoré parce que je suis fan de Sister Act mais avec des bémols sur les moments de mou ( chose qui ne m’était pas arrivée avec Chicago dans la même salle ). En tout cas, merci Ma Couille pour le cadeau, j’ai passé un très bon moment, j’étais très bien accompagné, j’ai bien kiffé.
Et Zelda entre en scène dans ma thérapie
Aujourd’hui, avec ma thérapeute, nous avons fait un peu de relaxation.
A un moment, je dois être léger et sur un nuage (ce qui ne me pose aucun problème en soi) et me sentir très important.
Et bien, vous savez qui était en train de m’acclamer comme si j’étais un héros en dessous de moi ? Juste l’orchestre qui a enregistré les 25 ans de Zelda. Et bien ça pétait dur, et j’étais fier (on aurait dit que je venais de sauver la coconne de Zelda qui fourre toujours son nez où il ne faut pas…)
Voilà donc qui jouait en live, profitez de ma victoire les amis:
Elle revint quelques secondes
Je n’espère qu’une chose, c’est qu’elle nous refasse un concert ou un best of !
Enjoy les keupines…
Hold It Against Me
C’est pas le tout de raconter sa life en long et en large, mais grande nouvelle !
Lov’Brit’ a sorti son nouveau single aujourd’hui ! Mes collègues étaient moins excités que moi mais bon. Allez, profitez en tant que c’est encore en ligne. Et le premier qui critique, il a droit à une talouche de ma main droite (qui est devenue d’une force herculéenne depuis l’atroce et tragique disparition de mon bras gauche).