Amélie quitte cet univers oppressant pour aller vivre à Montmartre, où elle est serveuse. Un soir, celui de la mort de Lady Di, le hasard brise un morceau de carrelage dans la salle de bain. Un trou dans le mur abritait une petite boite à souvenirs d’un enfant qui avait du vivre ici.
Elle tente de retrouver incognito et mystérieusement le propriétaire de la boite. Il s’appelle Dominique. Il en pleure de joie. Sa vie retrouve soudainement un sens.
Du coup, Amélie a aussi trouvé un but à sa vie : améliorer la vie des autres par petites touches, de la concierge à son voisin, l’Homme de verre; de sa collègue Georgette au client, l’écrivain maudit, Hipolito.
Mais un jour elle tombe sur un garçon étrange, tout aussi timide, beau. A la station Abbesses, Nino Quinquampoix (comme la rue près de Beaubourg) ramasse les photomatons sur le quai du métro. La fascination d’Amélie pour Nino perturbe un peu sa vie… Et Nino va évidemment rentrer dans le jeu d’Amélie. Elle se défile. Il lui court après. S’embrasseront-ils?
C’est une histoire d’amour, avec un grand A. L’amour de Paris et ses pavés, d’Amélie et ses coquetteries, des autres et leurs défauts, leurs qualités. C’est une histoire où on apprend à regarder et aimer son voisin, à vouloir le bien de tous. Et ça n’a rien de chrétien.
Revu ce soir sur France 3, encore chialé comme une Madeleine Wallace.
« La vie est dure pour les rêveurs »
- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain - Jean-Pierre Jeunet