Il est 13h30, je suis encore dans mon lit… mais l’appel du café ne va pas tarder. Y’a des jours comme ça où on sait qu’on ne fera rien de sa journée; non pas parce qu’on est fainéant mais parce que le reste du week-end a été suffisamment surchargé pour ne pas dire bondé par des èvenements que seule mon amie ’bouteille de whisky’ pouvait m’aider à passer. Grâce à elle, j’ai trouvé l’arme ultime contre les angoisses paniques de solitude. Pour information, je suis allé au Tango vendredi (pour changer) mais j’ai inauguré ma première sortie solo (qui l’eu cru?). Forcemment pour me donner du courage, j’ai beaucoup squatté le bar (là où j’ai pensé avoir touché le fond, c’est quand le barman m’a offert gratuitement mon verre et que je n’avais même plus besoin de dire ce que je voulais… j’arrivais, il me préparait mon verre, seuls mots échangés: « Merci »)
Je continue donc ma chevauchée de la Walkyrie (étant bien sûr ma peur). Direction les vestiaires, A et S, les vestiairettes sont d’humeur joyeuse. Nous papotons un peu quand elles ont du temps libre. Même A, habituellement peu souriante, était en plein forme…
5h du matin et 12 whisky plus tard (je crois , suis plus sur, y’a pas mal de blancs), direction une autre boite parce que j’avais envie de danser sur de la vrai musique… Boite dont je tairais le nom où je me suis fait trainer honteusement par un inconnu qui lui savait où il y aurait ce genre de musique. Danse, danse, vodka pomme pour finir parce qu’inconnu me dit que le whisky c’est pas bon, ça rend malade (là je commence à le croire)… 2,3,4 je sais plus, en tout cas, resté un demi heure dans cette boite et enfin blanc total… le néant… Que s’est-il passé dans ma vie? j’ai disparu de la circulation pendant qq heures. Le reste de la journée fut à peut près autant surréaliste que la nuit mais ceci est une autre histoire…