Aujourd’hui, journée sans précédent dans la positive attitude (vous savez le masque de bonne humeur éreintant que je revêt au réveil). Au saut du lit, aider une petite mimine dans la rue qui a peur du chien des voisins à continuer son chemin. Continuer sur une réunion pour la fusion prochaine qui normalement devrait abattre tout ce qui passe sauf moi. On s’en tire pas mal, grâce à une loi sortie d’on ne sait où, pas de taf le 2 Janvier, c’est journée recette donc journée offerte!
Sauf que…
Je suis fatigué, on ne peut plus fatigué. Si le premier quidam pense qu’être heureux et positif est de tout repos, qu’il essaye un mois sans stopper, on verra l’état de ses rotules au bout du parcours. Et me retrouver dans un état de semi-extase permanente n’aide pas au repos ni à apaiser mon esprit puisque c’est généralement dans ces moments là que je me prend les pires coups de chevrotine en plein cul. Je m’attend donc à je-ne-sais quelle sale nouvelle demain ou dans le week-end et c’est bien pour cela que ce soir, une lessive pour retirer l’odeur de tabac froid de ma veste post soirée chez Virginie (elle clope, je bois), un peu de BTP dans ma chambre (jeter tout ce qui ne me sevira jamais et que je garde au cas où genre mes mag’ informatiques et mes formations que je ne consulterai jamais de toute façon, virer les groles mortes, les bouts d’ordis tombés en désuétude) et zou au lit.
Demain petite journée puisque je n’ai à faire que mon classement résiduel (des 6 derniers mois rien que ça un jeu d’enfant eu dire de certains cadres un peu plus supérieurs que moi), préparer mes cartons de déménagements (je change de bureau et tout doit être en carton, même ma photo de Britney avant demain soir), finir le taf de mon service afin de le rendre le plus nickel possible avant la fusion… Petite journée de base quoi sans compter les désormais sempiternels problèmes informatiques divers (j’arrive pas à écrire en gras – tu cliques sur gras-/ Je trouve pas la clé – sous tes yeux/ Comment je peux nettoyer mon ordinateur – avec un chiffon/ Comment je passe un fax – tu composes le numéro, tu mets les feuilles, tu appuyes sur départ / Mon ordinateur me met un message d’erreur avec cliquer sur OK – c’est sûrement parce que tu dois cliquer sur OK. C’est surtout quand on commence à me demander pourquoi la machine à café est en panne que j’exploserai…
Comment ça dégouté de l’informatique le Kwaite? Non du tout…
Comme dit l’adage: La nuit porte conseil. Moi je dirais plutôt La nuit permet de ne pas réfléchir…
Kwaite, glauque attitude coming back?