Je me suis à peine remis de mon vendredi de débauche que je n’ai toujours pas eu le temps de narrer ici qu’un vilain rhume-grippe-rhino-je sais pas quoi mais ça fait très très mal- s’est abattu sur moi. Enfin, s’est abattu sur Denis puis sur Djaïezelle, sa sœur et enfin moi (j’espère qu’avec cet indice, vous trouverez qui m’a mis dans un état pareil).
Hier soir, je me suis acheté, pour la première fois de ma vie, un thermomètre, un vrai avec affichage digital que tu peux le mettre dans ta bouche, dans ton oreille ou dans tes fesses ( seconde devinette, trouvez quel orifice j’ai utilisé ). Et plein de médicaments choisis par ma pharmacienne puisque mon médecin n’a pas jugé utile de me recevoir… Des trucs pour la gorge, pour la toux grasse dégueu ( même pas en rêve, tu pense que ton corps puisse faire sortir des trucs aussi grades rien qu’en toussant ), des trucs anti-inflammatoires et des trucs qui guérissent de la fièvre.
Armé de tout ça. Nous voici donc hier soir, lundi, après avoir été bosser toute la journée dans un état proche de l’Ohio (enfin bosser est un bien grand mot vu les efforts de concentration que j’ai dû faire pour faire fuir les étoiles devant mes yeux). Thermomètre dans mon cul. Bip Bip Bip Bip (le thermomètre t’indique que tu peux le sortir pour lire de combien tu es fiévreux). 39.3°C, je comprend mieux les petites étoiles… 17h45, j’étais au lit.
Ce matin, 38.8, je décide d’aller bosser malgré ma gorge en feu puisque les petites étoiles on disparu. En nage au bural, rien ne va plus. SatanaS, grande chef, m’a lancé un ‘tu veux pas rentrer chez toi?’ que j’ai refusé puis accepté en moins de 5 minutes. Dormi tout l’après midi, levé à 21h parce que, vu que je pars en we de Nael demain, faut bien que je prépare mon sac et fasse quelques lessives…
La bonne nouvelle est que je n’ai pas touché de clope depuis 2 jours, la mauvaise est que si je ne suis pas guéri demain, je ne pourrais pas faire des bisoux à mes neveux et ça risque de m’agacer quoiqu’avec ma voix de Barry White, je risque de leur faire peur…
Sinon ma mère, bien que consciente que je marche au bord du précipice de la mort (t’as pas pu fumer? Tu dois être vraiment malade (sic)), m’a sorti que je ne devais pas trop me médicamenter parce que demain soir pour le repas de Nael, y’aura de l’alcool et que médicaments et alcool ne font pas bon ménage (re-sic). De là, à comprendre que si je ne bois pas, je serai déshérité, il n’y a qu’un pas…
Allez, je retourne au lit, ma dernière lessive est terminée…