Je sais, je sais, je suis un peu lent à la détente mais bon… on ne se refait pas quoique… Accrochez-vous vous allez avoir de la lecture…
Justement, en parlant de se refaire, 2009 aura quand même été une sacrée année. Ne vous inquiétez pas, je vais pas vous faire mon bilan annuel de compétences hein 😉
Après le changement de maison pour habiter tout seul comme un grand, voici le changement de boulot à l’arrache ! Pour ça, je vais vous raconter les circonstances. Non pas que je détestais mon boulot au bureau, j’aimais bien m’occuper de mes petits professionnels (et des grands aussi d’ailleurs). Non, j’ai juste passé un concours que j’ai catastrophiquement loupé.
Premier jour de concours: épreuve d’analyse de documents. Épreuve sur l’auto-entrepreneur, ça tombait bien, ça me permettait d’approfondir ce sujet que je déteste (quand on te donne 3h pour y penser, ben tu le fais) et grapiller des infos au passage. Puis l’épreuve d’anglais, une vieille version pas trop moisie cette année. Je ressors de la salle avec une niaque d’enfer à la je-vais-tout-péter, je suis trop fort, ayé, je vais enfin être contrôleur.
Le lendemain matin, toujours la supra niaque de la mort qui tue. J’arrive à l’épreuve professionnelle. Cette année, ils avaient changé le programme pour enfin coller à ce que nous faisons tous les jours en SIE. Le sujet arrive sur mon bureau et là, en le lisant, j’ai failli pleurer de rage et de désespoir. En bref, c’était: comment kon fait un arrêté comptable dans notre super logiciel de compta (avec des numéros de comptes et tout et tout). La merde ! Pour moi, l’arrêté comptable journalier se borne à Josiane (ou Geneviève, dépend des jours)qui passe et dit « c’est bon, vous avez plus besoin de l’appli? » et ma réponse ‘oui’. Effectivement (take care SatanaS va parler par mes doigts, on appelle ça de la doitopathie), c’était au programme et j’avais qu’à bien faire mes révisions (Allez ouste SatanaS ça suffit) mais vu la masse d’autres travaux qu’on peut avoir, j’avais pensé (aussi à tort) qu’on nous éviterait la partie compta.
Et là, je ressors de la salle en totale dépression. Où vais-je, dans quelle étagère, etc… ? Et là, je me pose une vilaine question « Et si, en fait, tout ça c’était pas pour moi » et me rappelle qu’un poste c’était libéré une semaine avant à la Cellule Micro Informatique de ma direction. Quelques milliers de coups de fils plus tard à Sœur d’Amour et ma Couille, ma décision était prise. J’allais postuler pour la place, quand bien même je ne l’aurai pas, au moins, ça me bougera le cul et bon, c’est pas du tout comme si j’avais jamais voulu bosser dans l’informatique, hein?
Le lundi suivant, coup de fil à la CMI pour prendre RDV, les filous me font un entretien téléphonique, toujours très pratique quand on est dans la rue et pas super à l’heure pour arriver au bureau. Je réponds puis ils me disent que je serai convoqué pour passer un entretien avec leur chef.
Le RDV arrive, l’entretien est digne du 3è type. Je m’étais fait brieffé par Nancy, la reine des entretiens d’embauche mais en fait, j’ai eu deux questions: « vous avez le permis? » et « la manutention ça vous dérange pas? ». J’essaye de me vendre un peu quand même parce que bon, c’est Ma Couille qui l’a dit. On finit sur « y’a d’autres postulants, vous aurez une réponse d’ici la fin de semaine » et je crois comprendre qu’en fait, c’est plutôt bon pour moi et que le poste est à affectation immédiate.
Retour de WE (j’étais en RTT), j’apprends que j’ai failli déjà partir pendant que j’étais en congés (quand je dis immédiate, c’était pas une filouterie). En fait, j’ai reçu la confirmation le vendredi soir mais j’étais un peu en formation, donc j’avais pas vu. Avec grande chef, on repousse d’une semaine, le temps que je finisse ce que j’avais sur le feu et que je fasse un pot de départ digne de ce nom.
Voilà comment en 10 jours, je suis passé du monde des professionnels à celui de l’informatique.
Je ne vais pas continuer à vous assommer. La suite: le pot spectaculaire, et les débuts tout autant dans un prochain billet !
So To Be Continued…