Ma médecinette, elle est trop chouette

Mon ancien médecin traitant s’étant encore fait la malle, je me suis résigné à aller voir son successeur. Bien m’en a pris puisque je kiffe cette médecinette.

Non seulement, elle prend le temps de t’expliquer que tes vilaines douleurs c’est juste parce que tu es une vieille faignasse (et ça passe, c’est ça le pire)

Mais elle prend aussi le temps de parler de la vie, d’écouter la tienne et vice versa quand elle a le temps, et ça c’est super chouette je trouve.

Hier, pour mon renouvellement de Seroplex, nous avons parlé de flux RSS, de blogs et de la technologie chez les médecins. Ça fait tout bizarre par rapport à la vie parisienne où tout doit toujours aller trop très vite.

Le meilleur pour la fin: elle tient un blog ! Elle y va de ses explications et petits conseils.
Le petit plus, c’est que maintenant, je sais quand le cabinet de mon médecin est ouvert (genre les vacances où, à l’article de la mort – tu as une grippe  ou tu viens de te couper un bras par inadvertance -, tu découvres que ton médecin est parti bronzer en Ardèche)

Ah oui ! Tu trouveras, fidèle lecteur unique journalier, le lien vers son site, ben dans les liens sur ta droite (non, pas ta droite, chez toi, ta droite sur mon site). J’aurai pu mettre le lien ici mais comme je suis le roi de la bienséance, et bien non.

Dieu m’a parlé !

Ce soir, j’ai voulu faire mes madeleines pour mon petit déjeuner.

Première fournée nickel.
Deuxième fournée, encore plus belle.

Et là, patatras !
Par deux fois, je fais tomber mon somptueux moule à madeleines offert par Môman à Nael.
Par deux fois, le plat chut, le plat rempli de pâte dégoulinante.
Par deux fois, mon moule se glissa entre mon évier et ma machine à laver pour y déposer voluptueusement tout au fond, là où tu ne vas jamais parce que c’est derrière ta machine à laver coincé trop loin dans un coin reclus de ta cuisine, la pâte poisseuse.

J’ai vu dans cette soudaine maladresse une intervention divine: j’ai donc arrêté les madeleines et j’ai récuré cet endroit que l’on ne lave qu’à un état des lieux ou une mot subite de machine à laver.
À 22h30, ce soir, j’ai nettoyé le dessous de ma machine à laver ainsi que l’arrière de celle-ci.

Alors je dis  »Alléluia, béni soit le seigneur. »
Cet endroit que personne ne verra jamais est propre grâce à lui et j’irai me coucher heureux.

Collègue

Moi: rahalala je sais pas ce que je vais faire ce soir
Collègue: Moi, je dois aller faire des courses
Moi, dubitatif, connaissant le zouave, ça me semble étrange, je hausse le sourcil.
Collègue: Ouais je dois acheter du whisky, j’en ai plus pour mon apéro de ce soir.

 

J’avais raison de dubiter et je suis rassuré. Les priorités dans la vie d’un service de vieux geek sont fondamentales et j’aime !

Alors Internet, je nique ou pas ?

Ça fait trois semaines que j’essaye, après maintes années de ceinture monacale ( on ne compte pas les coups d’un quart d’heure après une soirée cuite dans un bar hein!). Trois semaines que je tente vainement de me refaire la main tout en étant à jeun.Trois semaines de souffrances sur l’Internénette, celui qui doit tous nous rapprocher.

D’un autre côté, je suis un super sale gosse quand je suis sur des sites de chat(tes). ) Je  ne parle que très rarement le premier, ça fait plus timidité naturelle ( mon cul oui ) et je suis super poli et j’adore utiliser toute ma palette linguistique pour séduire le mécréant. Je ne mens pas non plus sur mon poids, ma taille, ma calvitie naissante ou le fait que je ne connaisse pas par coeur la taille de ma bite.  Je n’ai en retour que ce que je mérite: rien.

Commençons par Grindr et Badoo sur mon smartphone qui sont devenus pour Plumpy Trash une superbe aire de jeu parce que moi, ça me saoule très vite de forcer la conversation aux gens. « Ca va ? » » Oui.  » – si tu n’as rien d’autre à répondre, fouque. Mais pas pour ma Plumpy qui a le feu sacré en elle. Elle passe ses soirées à ajouter d’illustres inconnus dans mes favoris ou à leur parler de la pluie ou du beau temps juste parce qu’ils aiment Tolkien, qu’ils ont le même prénom que moi ou qu’une tête de mort apparaît sur un accessoire en fond de photo. Le seul mec avec qui j’ai eu une conversation décente était un gars qui voulait me sauter bareback ( mouah cette bonne blague ) mais qui devait se ravitailler en cocaïne avant ( normal quoi ).

 

Puis, généralement, je tente, en me servant un whisky ou un grog (parce que je suis éternellement enrhumé depuis septembre) pour tenir le choc, sur des ‘vrais’ sites internet. Et depuis trois semaines, je tombe sur du névrosé à la pelle. Allez rigolons ensemble:

Le premier est celui, obsédé du corps parfait qu’il a, se croit tout permis. Notre avant dernier chat s’est terminé par un ‘je verrai bien si tu n’es pas trop gros’ ( je suis gentil, je me suis abstenu de lui dire que sa tronche ne me revenait pas et que les ficelles qui tiennent les lunettes, ça fait un peu trop 90’s pour moi…)  Avant hier, il m’a recontacté et avait oublié qui j’étais. Après une petite séance de rappel ( euh, tu me trouvais trop gros, rappelle toi), j’ai eu droit à un flot d’insultes et qu’il préférait partir à la mer ce week-end loin de tous ces névrosés. J’ai juste répondu par un ‘Bisou et bon week-end’ parce que je suis poli. ARGH

Puis vient le mec super chelou qui attaque par ‘ tu as fait pipi au lit jusqu’à quel âge ?’. Tout de go, ça décontenance. Encore plus quand il t’avoue qu’il a fait pipi au lit jusqu’à 21 ans et qu’il aime porter des couches. FUYONS !

Ensuite, ceux qui t’abordent mais qui n’ont pas de photos. Je suis toujours OK pour tailler une bavette même sans photo mais il y a un moment surtout si il doit y avoir emboîtage où j’aime bien voir la tronche des gens avant pour juger. Je me suis déjà retrouvé chez de l’autochtone en me demandant ce que je faisais là dès que je voyais sa tronche, alors maintenant, plus jamais ça… Souvent, ça accroche très bien, et au moment de l’échange de photo, plus personne au bout du fil. BIP BIP BIP BIP BIP ou ceux qui t’envoient une photo d’eux saucissonnés dans du cuir avec leur appareil photo et le flash à la place du visage.

Enfin, tu as ceux avec qui tu as réussi à échanger une photo (YES!) mais comme il est trop tard, ils te juren,t ô grand dieu, qu’il te recontactent le lendemain. Il est toujours trop tard sur internet semble t-il. Je me suis fait éconduire comme ça parce que j’avais l’audace d’habiter à plus de 5 stations de métro de chez lui et qu’il était déjà 21h30 vendredi dernier. Et comme je suis un sale gosse, je ne relance pas. Je suis généralement celui qui envoie le dernier mail, c’est pas difficile de cliquer sur ‘répondre’.

 

Bon p’t’être que j’y mets pas du mien non plus, je sais pas. Mais ça m’a pas l’air gagné cette histoire. Et Plumpy Trash de me répondre au téléphone que c’est super chouette parce que je rebois ( des grogs ), que je cherche à niquer et que je ressors un peu. Quand je vous dis que cette fille est une super optimiste ! Parce qu’avec mon cerveau toujours tout lent, j’avais pas réalisé ça. Encore une vacherie de mon inconscient ça, de me faire reprendre une vie normale, quel chacal celui là.

Bougez avec la Poste

J’vous ai déjà écrit un peu plus tôt sur mes petits problèmes dans les transports en commun et les lieux plein de gens. Voici un peu la suite…

Hier, j’avais un colis à déposer ( ma vieille Freebox ), un AR à faire ( ma résiliation Free dont je parlerai plus tard ) et mon autorisation de prélèvement pour SFR ( là, je suis en plein spoiler )

Je prends ma douche tranquille Emile. Enfin, tranquille bof puisque je cherchais le créneau horaire le moins favorable à la présence de mes congénères dans mon bureau de poste préféré. Je chausse mon plus beau manteau d’hiver que j’ai trop la classe avec et parce que mon thermomètre indique un petit 8°C à l’extérieur. Je pars avec mon cabas pour déposer le tout à envoyer.

Arrivé au guichet des colis, pas de bol, y’a huit personnes devant moi. Et là, c’est le drâââââââme – voix sanglottante – ‘Merde, fais chier y’a des gens ‘, ‘ comment je vais me sortir de ce traquenard’, ‘ vite les guichets automatiques!’

Le mal était fait, je me suis retrouvé à lutter contre mon envie de fuir aussi vite que possible ce bureau inondé de monde ( énorme huit personnes devant moi ) en me dirigeant vers les machines qui affranchissent tout tout seul. Je trouve un joli papier pour remplir mon A.R. et je suis en sueur, j’ai envie de retirer mon manteau parce que j’étouffe, et de piquer une chaise pour m’asseoir. Que nenni, à la Poste, même si avoir séparé le guichet paiement du guichet courrier est une très très bonne idée, tu ne peux point t’asseoir. Tu restes debout et c’est tout.

Comme je suis incapable de remplir mon A.R. à la main et que mon front se tapisse doucement mais sûrement de jolies gouttes de sueur ( 8°C, cette canicule ), je me dis que je vais au moins affranchir mon colis à la machine, ça sera ça de fait. En fait, je suis aussi tombé dans un piège. Ton colis que tu as affranchi toi même, où tu as eu beaucoup de difficultés à utiliser leur merde tactile pour indiquer les adresses puis payé avec ta C.B. ( j’en avais même oublié le code tellement j’étais en flippe, j’ai du retrouver le papier où je l’avais noté quand j’ai compris que j’avais fait deux mauvais codes) et bien, tu as gagné le droit de passer quand même par le guichet. Elle est où l’innovation là si tu dois quand même te coltiner la queue ?

Toujours en transe et ayant fini mes petites affaires, j’alpaguais une gentille guichetière qui passait par là en lui demandant si je pouvais lui refourguer tout mon bordel déjà prêt. Et là, miracle de l’amour, me voilà sauvé, un être humain m’a parlé et m’a sauvé. Elle était d’accord. Deux coups de tampons plus tard ( oui même les A.R. doivent être remis à des vrais gens ), me voilà sorti bien plus guilleret qu’en entrant et heureux de sentir le froid sur ma peau. Mme la guichetière, je te remercie de tout coeur d’être passée inopinément.

 

J’ai donc refusé une invitation pour samedi soir (ce soir) pour me terrer chez moi plutôt que d’affronter l’horrifiante ligne 13 pour me rendre chez Valoche et me coucher comme les poules. Un truc banal pour tout trentenaire célibataire.

Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? pourquoi je me sens agressé comme ça dès que je suis debout et que je dois attendre plus de 5 minutes quelque part ou qu’il y a un peu trop de monde ? parce que même ma psy sèche pour le moment…

Vacances – j’oublie tout ?

Deuxième jour de congés annuels.

Je suis dans mon train direction ‘chez mes parents ‘ pour préparer le baptême du petit dernier de ma soeur et, mes voisins bouffent du pâté. Le TER empeste c’est un réel bonheur.

Il pleut dehors et je me suis pris la pluie en allant à la gare, je suis mouillé et la clim’ à fond dans le train va me faire choper un truc moche à coup sûr.

Mon nexus a le syndrome du port USB défectueux … il indique sans arrêt être en charge alors que non . Il faudrait que je le ramène en SAV mais je suis sans téléphone de spare et en haute marne pour quinze jours.

On est le 11/9 . Puis je en conclure que mon train va se crasher contre un autre ?

Pas de fauteuils pour mes invités

Aujourd’hui, après avoir fait mes comptes pour voir combien je pouvais craquer en nouveau mobilier, je me suis dirigé vers un site d’achats en ligne (bien chez soi, bien moi cher).

3 fauteuils pas chers de coloris différents, un plus cher en cuir pour ma couille et un petit meuble de salle de bain plus tard, je valide mon panier.

Et là, patatras ! On observe toute la cohérence de l’offre:

_ pour mes 3 fauteuils: choix entre retrait en magasin (non, je n’ai pas de voiture et je veux pas déranger les copines un dimanche pour 3 pauvres chaises) ou livré-monté. Donc tu n’as pas le choix, si tu veux le recevoir chez toi, c’est le livré-monté. En face des articles, un joli ‘forfait’ pour les frais de livraison.

_ pour mon fauteuil en cuir: livraison en Colissimo, donc pas avec les autres et donc pas monté (ça m’arrange, j’aime bien construire mes meubles). Le dieu du meuble décide ici avec toute sa sagesse que tu pourras le monter seul (le meuble, pas dieu) alors que les merdes du dessus, tu peux pas et c’est comme ça.

_ le truc salle de bain, j’ai même pas compris ce qu’il se passait et je n’ai pas cherché à savoir au vu du dessus.

Rajoutez une livraison possible par plusieurs magasins – pour simplifier encore l’affaire -, on en est presque à une demi journée de RTT pour recevoir chacun de mes achats sans savoir exactement combien je vais payer de frais de livraison ou si je suis en super chatasse, tout le monde me livre le samedi en même temps (aussi plausible que du soleil en Juillet)

 

Et bien, je ne suis pas allé plus loin que la page récapitulative de mes achats et on ne m’y reprendra pas. J’ai fermé mon navigateur et décrété que nous nous ferions une virée entre cop’s chez Ikea parce qu’au moins là bas, tout m’a l’air plus simple…