Tronche de vieux dealer

Ce week-end, pour fêter une AG bien studieuse, je suis allé en boite.

Je dansais au son d’un Stéphanie de Monaco quand un con de jeune m’a adressé la parole:

_ Excusez-moi Monsieur, vous n’auriez pas de la drogue ?

_ Hein ??? Mais pourquoi tu me demandes ça ?

_ Ben, vous avez l’air … … expérimenté.

_ Bon, ben je vais me permettre de te dire ‘File sale jeune’ et je suis retourné à ma danse frénétique

Jusque là, mes 40 ans, je les vivais plutôt pas mal. Heureusement que mon filleul n’a pas 18 ans cette année, sinon je m’inscrivais direct en maison de retraite.

Dix neuf degrés

Driiiiiing

_ Bonjour c’est le chauffagiste !

_ Bonjour monsieur

_ Quel est votre problème ?

_ Mes radiateurs ne sont chauds que d’un côté

_ Ah , je vais les purger alors

_ Mais ça va résoudre mon problème ?

_ Non, pas sûr. De toute façon, tant que la température ne descend pas en dessous de 19°, il n’est pas utile de nous demander d’intervenir.

_ Pourtant ce n’est pas normal que tous mes radiateurs ne chauffent que par moitié

_ Tant que la température ne descend pas en dessous de 19°, il n’y a pas de problème.

_ Ah bon

Bon ben, je pense que dans la grille de résolution des problèmes, le chauffagiste de mon bailleur a en haut: il faut plus de 19°, si oui, sortir vite de là.

Ça ne m’enlèvera pas de la tête que même si ça chauffe, ce n’est pas optimal puisque une moitié de radiateur froide, ce n’est pas normal. A moins que le chauffage soit une science vaudou et qu’un demi radiateur chaud soit complètement normal en fonction de la quadrature de Mars en Vénus…

Woualala, tu deviens quoi dis moi ? [previously on]

Il faut avouer, qu’au bout de 43 ans sans billet (les quiches ça compte pas, faut quand même pas déconner), y’a sûrement des trucs par-ci, par-là à raconter ?

Bah en fait, non. Je suis devenu un adulte pépère qui se fait de la soupe maison le dimanche soir et ne sort plus en semaine parce qu’il y a école demain. Toujours le même boulot peu ou prou, les mêmes ami(e)s peu ou prou, la même absence d’amoureux et le même gout pour la musique approximative.

 

Y’a quand même quelques ajustements. Commençons par ce qu’on a sous le nez: ma blogroll.

Avec Diana et Tristoune, on a tué WC, un endroit pour lire ; nous devrions aller manger un kebab d’enterrement dans pas longtemps pour honorer sa mémoire.

En parlant de Diana, elle a failli y passer, la faute à un truc qu’elle appelle les mici (bémol ou dièse, j’en sais rien); la connaissant, elle créera deux ou trois blogs ou podcast pour vous raconter ça avec son Trollou d’♥, il faudra suivre les changements sur la droite au cas où =>.

Ma médecinette que j’adorais a abdiqué face à l’adversité et abandonné le libéral; elle était pourtant super à l’écoute et tellement surpuissante. J’espère qu’elle est plus sereine maintenant et que cette vie lui convient.

Plumpy Cool, à force de se promener dans les champs s’est perdue au détour d’une meule de foin, on ne l’a plus jamais revue. S’est-elle acoquinée avec un petit renard sympa ? Personne ne le saura jamais.

 

Sur ce, je vous laisse, je me suis promis de récurer ma baignoire ce soir. Parce que maintenant, je suis une vraie bourgeoise d’Île de France: j’ai une baignoire !

Qui coiffe le coiffeur ?

J’ai un coiffeur un peu particulier. Je me suis rendu compte qu’il aimait particulièrement se frotter contre moi quand il me coiffe. Quand je parle de frotter, c’est pas comme lustrer une voiture,  on est plus proche du pervers pépère du métro bondé. Ca , c’est pour poser le fond de l’histoire. Je l’aime bien quand même, il me coiffe plutôt bien, il est sur le chemin de mon travail, c’est pas cher et le frotte-frotta ne me gène pas trop. Je dirais pas que c’est bon enfant mais je suis célibataire et ultra beau gosse donc je comprends que ce soit difficile de résister pour le commun des mortels.

Un mardi, j’ai plutôt mal dormi et j’étais réveillé extrêmement tôt genre vers 7h45 du matin. Et puis même pas j’arrivais à me rendormir jusqu’à 8h donc je me suis levé, y’a des moments comme ça dans la vie où il faut savoir faire des vrais choix. Je me lève donc, je me bouscule, je bois mon petit-déjeuner de champion (cacao et tartines) – l’exhaustivité c’est important. Puis je pars tranquille vers le bureau. Il n’y a rien de plus simple, je sors de chez moi, je marche tout droit puis treize minutes plus tard, j’arrive au travail. C’est clair, net et précis.

Je marche donc seul, dans les rues qui se donnent à une heure indécente genre 8h40. A 37 ans, plus rien ne me fait peur, même pas les nazes  de la manif’ pour tous. Je passe devant l’échoppe de mon coiffeur et je constate qu’il est déjà ouvert alors que ses horaires sont de 9h30 jusqu’à tard. Soit, me dis-je. Il a du lui aussi passer une nuit pas super chouette. Je continue mon chemin et tout à coup, apparait sur mon côté ledit coiffeur. Un peu comme la belle-mère de Jean-Pierre dans Ma Sorcière Bien Aimée. Il me dit bonjour, je lui réponds parce que je suis un mec poli avec les commerçants de mon quartier et je continue à marcher. Sauf que là, je commence à me dire qu’il y a un truc qui cloche parce qu’il continue de taper la causette: et sinon tu pars en vacances ? tu travailles où? et la question du traquenard: tu veux pas une petite coupe ? Celle à laquelle je vais répondre oui, cruche que je suis.

Nous rebroussons chemin jusqu’à son salon et je me rends compte qu’il avait pris le temps de bien fermer sa boutique et qu’en fait, on allait être que tous les deux parce que son collègue était même pas là. Je m’assois tranquillement, il commence ma coupe et évidemment, commence à se frotter. Je ne peux pas trop rechigner, il est gentil, il m’a suivi pour me proposer une coupe, c’est vraiment altruiste, il est vraiment proche du client. Il se frotte quand même vachement plus que d’habitude et là, je réalise seulement qu’en fait, sa proposition, c’était juste une proposition de coucherie! Et ben, maintenant je peux dire que j’ai un peu couché cette année parce qu’une fois la coupe finie (il a une conscience pro quand même) ben je suis passé à la gamelle. Et même pas je suis arrivé en retard au bureau, vraiment pro ce coiffeur.

Depuis, je l’ai recroisé une fois (les autres fois, j’ai fait un détour parce que j’avais pas la foi, une relation sexuelle par an, c’est déjà beaucoup trop pour moi) et, parce qu’il est extrêmement dévoué à sa clientèle, il m’a proposé de rafraîchir ma coupe. Malheureusement, nous avons été interrompu par un client qui est rentré dans son salon, donc l’expérience étrange fut avortée parce que la séquence touche touche avait commencé bien plus tôt puisqu’il n’y avait même pas de coupe à faire…

En attendant, je me pose une question: peut-on faire la bise aux gens après avoir sucé quelqu’un ? Je n’ai pas réussi à trouver un consensus au sein de mon cercle d’amis…

Lundi 14 septembre 2015

Je me suis à nouveau cassé un orteil. 

Mon opération de la myopie a été annulée parce que la machine est tombée en panne. 

Je me suis fait violenter par un moustique la nuit dernière, ça me gratte de partout. 

Il pleut toute la journée et je suis en vacances d’été. 

Canikioule

_ Chef ! Chef ! Demain je viens travailler tout nu! Je perds en productivité quand j’ai trop chaud.
_ À mon avis, vous allez vous faire arrêter avant d’arriver au bureau.
_ 13 minutes à pieds de trajet chef , j’ai largement le temps d’arriver avant que les autorités me rattrapent !
_ [ mine dépitée ]
_ Bonne soirée, à demain !

Mes vacances au bout du monde

Nous sommes partis avec ma couille, la somptueuse Diana Cagothe pour un road trip initiatique en direction de la maison familiale en Ariège. Bon, c’était surtout pour descendre Nadine, sa merveilleuse R5 pour qu’elle y prenne sa retraite mais l’occasion était trop bonne pour la louper… Comme je ne sais pas du tout si j’aurais beaucoup de réseau et/ou la possibilité de poster régulièrement, ben je vais commencer un billet que j’agrémenterai au fil du temps si j’en ai l’envie et la 3G.

— #RoadTrip:

RDV à midi chez moi, nous mangerons puis nous partirons parce que quand même c’est mieux de faire le trajet le ventre bien plein. Je passerai sur la shame du japonais (et des resto en général à Diana).

Nous avons commencé à dérouler du kilomètre vers 14h30 direction Orléans, parce qu’avec une R5, c’est toujours mieux de prévoir des petites étapes.

True Survivor sur l'Ipad du McNous y arrivons tranquillou pépère vers 17h et nous décidâmes de nous poser le temps de manger une glace dans un McDuck. Et nous y découvrons un tout autre monde: des tablettes en libre service, des super caisses high tech avec un super écran qui te dit en temps réel ce que tu es en train de commander et des terminaux CB NFC.

 Ce moment était trop magique pour continuer: Nadine n’a plus voulu repartir. Rien, pas l’envie, plus de motivation, rébellion contre son starter, elle nous a fait le coup pendant une petite dizaine de minutes et on a sacrément eu les chocottes que nos vacances se finissent dans un HLM de Boulogne… Ce n’est qu’en lui faisant peur en lui disant que M. Troll viendrait nous rechercher et qu’on la laisserait comme une pauvresse sur le parking qu’elle a bien voulu repartir.

La route, la route, de la superbe musique grâce à la magie des smartphone, de la musique dans le cloud et des enceintes bluetooth (Nadine est radio-less à ce moment là de l’histoire) et quelques questions existentielles du genre « tu crois que Diam’s écoute Michel Sardou chanter Musulmanes », débat commencé et terminé par moi-même avec un « il a quand même une belle voix ». Nous avons trouvé un champs un peu caché où faire du camping sauvage parce qu’on est des fous et qu’on a pas encore trop d’arthrose.

Debout avec le chant des putains d’oiseaux, je m’extasie sur le fait qu’on a dormi à côté d’orchidées, extase rapidement éteinte par la déconcertante non-facilité à replier ma tente Quechua XL Air DeLuxe et à la notice trop complexe pour une quiche de la tente. Diana sangle la tente et la jette comme une merde dans son coffre me promettant qu’on aura le fin mot de cette histoire dans notre villégiature.

Le repas du midi fut encore un échec assez cuisant. Nous nous sommes assis dans une pizzeria. La serveuse nous a demandé ce que nous voulions manger ‘des travers de porc, une cuisse de pintade ou un croque monsieur’. Pas de carte, pas de pizza… Les seules pâtes que nous avons mangées étaient celles qui accompagnaient nos plats. Comme nous avons l’habitude, nous avons filé jusqu’à la maison en luttant contre l’envie de siester jusqu’à la mort.

Ouvrons les fenêtres:

IMG_0497 Oh ! La voisin a des poules, c’est chouette !

Clic-clac, nous ouvrons la maison et ses volets pour faire entrer un peu de chaleur puis nous nous sommes posés quelques heures pour pouvoir médire tranquillement sur à peu près le monde entier. Ben oui, on est à la campagne, normalement, c’est là qu’on médit non ?

— Je profite d’une sieste de Diana C

Comment tu fais ?

Trop facile le coup du miroir

 

La question de la semaine par un collègue (hétéro) face à une collègue un peu mignonne:

 

S’adressant à moi: Tu fais comment pour ne rien ressentir quand tu as une si jolie fille devant toi ?

Ma réponse: Je fais la même chose que toi quand tu te retrouves en face d’un mec super beau gosse comme moi.

Raté

    Aujourd’hui, j’ai voulu faire mon grand. Un idée, un peu timbrée, un truc de fou: je voulais acheter des fruits sur le marché.

Ça tombe bien, à Boulogne, il y en a plein et même du ouvert longtemps et donc compatible avec un réveil à 12h du matin. Je cite le site de ma ville:

360 m², 22 commerçants, 86 % de commerces alimentaires.
Ouvert 1er et 3e samedis du mois de 8h30 à 16h.

J’enfile mes tongs vers 13h pour aller rencontrer ma destinée. Après avoir cherché cet ÉNORME marché, je suis tombé sur 3 stands dont un quasiment fermé et les deux autres en bonne voie. Ils sont où mes vingt deux étals de fruits qui me font du gringue pour que je les achète ?

Résultat des courses: j’ai fait mes emplettes au Carrouf’ la mort dans l’âme. C’est pas encore aujourd’hui que j’aurai aidé le petit commerce…

Je sais, un marché en début d’après midi, le premier week-end d’aout, j’ai peut être été un peu optimiste. Pas grave, je retenterai plus tard parce que j’ai la foi