Vacances (oui encore…)

Je pars dans quelques heures… Je vous laisse de quoi passer de bonnes pauses déjeuner puisque pendant ce temps c’est une flopée de quiches que vous aurez…
Profitez en bien !!

Quelle journée !

Cette journée avait pourtant merveilleusement bien commencé…  Je venais d’ écouter les Concerto Brandebourgeois et à mon arrivée, Satanas avait un petit pull qui lui faisait des seins à ravir.

A peine le premier café et la première clope finis que les ennuis commencèrent. C’ était aujourd’hui que nos amis de la Direction avaient décidé de nous installer des stores. Oui des stores, cela peut paraître incongru comme ça en plein mois d’ Avril mais quand le soleil nous honore de sa présence, c’ est l’ aveuglement total vu que nous travaillons derrière des énormes baies vitrées (non protégées bien sûr). Évidemment, les papiers scotchés sur les baies par mes soins ont eu raison de cet oubli (ça fait un peu bidonville avec ça). Maintenant, l’ angoissante question: comment on installe ça et surtout pourquoi 2 stores uniquement alors qu’ on en a besoin de 4?

Désolé, pas de réponse à la deuxième question, mais la première (réponse) est somptueuse. Et bien, les ouvriers ouvrent les portes pour poser les stores, font des trous dans les murs avec leur perceuse et laissent les portes ouvertes pour bien travailler. C’ est donc dans le froid que nous avons commencé à travailler, dans ce magnifique nouvel immeuble qui a à peine un an… Et nous avons répondu au téléphone tant bien que mal avec la perceuse en bruit de fond, classe non? Une journée qui commence comme ça, comment voulez-vous qu’on y survive…?

Pour les revêches pensant que je me plains souvent, essayez le bureau à 10° (notez d’ailleurs que la porte est pile poil dans le dos de Satanas mais comme c’est une femme du monde, même pas elle s’est plainte)

Pour finir, une jolie brochure en pdf de nos services sociaux mise en ligne: comment gérer son budget. Sommes-nous devenus tellement indigents au fil de années qu’il leur a cru bon d’y inclure comment faire un bon prêt, comment faire ses comptes ( attention! il est très important de suivre ses comptes chaque jour ), une liste des commissions de surendettement ainsi que comment les contacter et en dernière page, un joli tableau à imprimer pour pouvoir faire soi-même ses comptes. J’ai peur que ce ne soit pas si anodin que ça… mais j’espère que ceci n’est qu’un soubresaut de conscience professionnelle quelque part dans nos hautes sphères?

Pouah ! je suis bien content de partir dans ma Haute Marne natale pendant une semaine. Les espaces verts, même si il y fait froid, m’ aideront peut être à être moins aigri ?

E2

Aéroport, aérogare
mais pour tout l’or m’en aller
c’est le blues, l’coup d’cafard
le check out assuré
vienne la nuit et sonne l’heure
et moi je meurs
entre apathie et pesanteur
où je demeure
changer d’optique,
prendre l’exit
et m’envoyer en Amérique
sex appeal, c’est Sunset
c’est Marlboro qui me sourit
mon amour, mon moi,
je sais qu’il existe
la chaleur de l’abandon
c’est comme une symphonie

L’ennui

Voilà , je m’ennuie tellement en ce moment que je n’ai rien à  écrire..

Et l’envie de commencer une activité pour m’occuper m’ennuie aussi..

Je suis mal barré.

Encore au Trucmuche?

La soirée prévue a été définitivement à  marquer dans les annales…

Début à  18h30 pour les soiffards sortant du bureau (dont moi). Premiers morts à  21h, deuxième salve à  22h et avant dernière à  23h30… Quand je dis que l’alcool est un fléau !

La soirée a commencé par une confrontation des VP et des Gouv.fr (merci Caro), chacun faisant sa soupe dans son coin et oi papillonnant tant que possible entre ceux deux troupeaux. Les cadeaux sont arrivés ( on a l’air malin de s’offrir réciproquement le même cadeau, soit une DS , les perruques ont été enfilées. Tout part à  ce moment là  en n’importe quoi.
perruques.jpg

Bref, le patron nous fait boire de la Chartreuse qu’il prend plaisir à  enflammer directement dans notre bouche. Heureusement, les lunettes de soleil ont permis de cacher la petite larme de douleur quand j’ai avalé le machin cul-sec. J’enchaine par des shooters avec un inconnu ( son cadeau d’anniversaire, il voulait pas me rouler une pelle alors il a choisi d’offrir de l’alcool ) puis avec Thom et LN.

Tout le monde mort et au lit, je file à  l’Insolite. Humeur maussade d’un coup, je sors de l’extraordinaire pour rentrer dans une boite vide avec de la musique tout aussi vide. Quelques vodka plus tard, direction le Dépôt (à  quand la carte d’abonnement?), je veux danser mais je trouve pas la piste de danse (putain de travaux). Dans un moment de grâce, je trouve le bar (me semble que c’est à  côté de la piste, ce qui veut dire que je suis toujours blonde puisque je n’ai pas réagi). Trouvé un autochtone après des heures de marches…

Nous rentrerons ensemble à  Goncourt (le métro, pas la ville natale de ma couille) pour finir la nuit dans ses bras.  Les autochtones gentils existent encore; en revanche, ceux qui prennent ton numéro et qui ne s’en servent pas n’existent que trop… ! Comment ça un peu désabusé? Mais c’est le jeu ma pov’ Thérèse…

Et bien, moi je n’ai qu’une hâte c’est qu’on recommence ça très vite les ami(e)s !

Otaf

Petit collègue venant m’agresser ( d’accord me poser une question à  11h30 du matin )
_ S’lut, dis moi, j’ai une question

Moi même (limite hystérique)
_ C’est pas parce que je me suis tapé des milliers de mecs qu’il faut me prendre pour une trainée… ( calmé ) Sinon t’as une question ?

Pôvre bonhomme désemparé
_ [… grand moment de silence…] Euh oui…

Comment ça y’a des jours où je suis pas facile?