A mon retour de vacances en septembre, j’ai été doté d’un extraordinaire ordinateur portable pour pouvoir télétravailler. J’aurai pu écrire ‘enfin’ mais je connais, pour y être passé, les contraintes qui pèsent sur les équipes informatiques et je sais qu’ils font au mieux avec les bouts de ficelle qu’on leur donne. Donc, me voilà, après un ordi fixe anémique aux performances plus que médiocres, doté d’un core i5 avec un SSD et 16Go de RAM: un machin qui dépote sa race et qui me fait devenir de facto le facteur anémique aux performances médiocres 😉 J’ai découvert les joies du Thunderbolt qui te permet sur un simple câble USB-C de faire passer mon double écran, alimentation, clavier, souris et réseau; on pourrait croire à du vaudou. Rendez-vous pris avec la Grande Cheffe pour mettre en place une convention et décider quand je passe à la casserole du boulot à la maison. Après mûre réflexion avec moi même, nous décidâmes que cela se ferait le mardi, un jour par semaine pour commencer. J’ai hésité avec le lundi mais ma vie dissolue du vendredi soir n’est pas compatible avec un PC pro sur le dos et faire un détour pour le déposer chez moi , c’est autant de mojito de perdus avec les copains. Non, non, non comme dirait Camélia.
Et bam, m’y voilà. Comme c’est tout nouveau pour mon service, je ferai des tests pour voir ce qui fonctionne ou pas, et advienne que pourra; je suis prêt à être l’Indiana Jones de la fiscalité professionnelle (et pas pour rouler des patins à des minettes, soyons d’accord). Comme je ne savais pas comment m’organiser, j’ai commencé par la technique pomodoro pour apprendre à diviser mon temps correctement (je sais faire au bureau, pas au milieu de mon salon), et ne pas déborder sur le temps de travail fixé. Puis j’ai tenté, pour voir ce qui fonctionnait ou pas, bon dans l’absolu, tout fonctionne à peu près et l’organisation que nous avions déjà sur mon pôle permettait sans souci de bosser loin du collectif. Bref, malgré ma flipette de devenir une énorme faigniasse sur mon canapé, j’ai été rassuré de voir que je pouvais m’auto-réguler chez moi.
Et puis, bim badadoum, bim badadaboum, fin octobre, Jean Cool Ier nous annonce qu’on se prend un reconfinement mais pas comme le 1er, non, un truc hybride mais pas comme les voitures, un bidule à mi chemin entre chacal et fennec. J’ai vaincu le 1er, je passerai le 2e, y’a pas de raison…