Et de trois…

Ce week-end, je suis rentré chez mes parents en Haute Marne. Je l’avoue, depuis que j’habite tout seul, je rentre quand même vachement plus souvent les voir… Allez savoir …

Donc, le but de ce week-end était d’arriver juste à temps pour voir Sœur d’Amour à la maternité vu que j’avais loupé les deux premiers.

Ca commence mal, très mal même, vu que c’est elle qui est venue me chercher à la gare avec mes extraordinaires neveux (ce qui fait que je lui ai vite pardonné de ne pas être en salle d’accouchement les 4 fers en l’air en train de haleter – clichés, quand vous nous tenez). Le soir ne voyant pas d’enfant arriver, je commence à être au comble du désespoir, pensant que le futur enfant me ferait déjà une blague en arrivant une heure après mon départ le dimanche suivant. Je commence à échafauder des techniques calendaires subtiles avec ma mère (si je pose là et que je rentre, pê que ça va marcher? Ah non, là, ce jour là, c’est nouvelle lune, c’est pas possible…). Un grand n’importe quoi.

Vendredi, rien. Comme la sœur Anne, je ne vois que l’herbe qui verdoie et la poutre qui poutrelle (mouais…). La mega-shame de ma vie quoi.

23h, le téléphone sonne alors que je ne trouvais rien de comestible à la TV et que je me prenais une branlée à Globulation. « T’es réveillé? » / « Ben ouai » / « Tu peux monter à Buxières ? » / « J’arrive ». NDLR: Buxières, c’est la village que ma soeur est en train de repeupler.

J’enfourche mon tricycle pique la voiture des parents et monte faire la nounou d’enfer en priant que ce soir là, ma soeur accouche. Je ne dors pas de la nuit ou prou. Ben voui, quand je nounoutte (?) mes neveux, j’ai toujours peur qu’un crocodile sorte de sous le lit et nous kidnappe pour nous donner au bonhomme à sac. 4h30 texto « Marie est née ». Je ne me fais pas pipi de joie dessus vu que je dors dans le lit de ma soeur… mais quand même… La mission est réussie !

5h: Paul appelle sa mère. « C’est Tonton, qu’est ce qu’il y a mon lapin? » / « Tu peux mettre la musique Tonton? » / « Euh oui » Le temps que je trouve où c’est parce que bon, il est 5h et même si je dors pas, je suis en vrac et dans le noir. / « C’est bon Tonton, y’a pas besoin ». Dépité, puisqu’il s’est rendormi dans la foulée, je retourne au lit. Que d’abnégation quand même pour satisfaire un enfant de 2 ans.

7h: Paul se lève, son oreiller à la main (doudou très pratique),  et vient avec moi à la place de son père dans le lit et commence à bavasser. Oui, les enfants à cet âge sont en forme eux, quand ils se lèvent, même pas le cheveu de travers, rien. « Ben tu sais Tonton, je t’ai demandé de mettre la grosse musique pour avoir de la lumière parce que je voyais rien ». Le raisonnement se tient puisqu’il fait noir la nuit, logique imparable. « Et puis moi, j’aime bien prendre la place de papa quand il est pas là » et j’en passe et des meilleures.

7h10: Louis commence à s’agiter. Paul: « On se lève Tonton, il faut aller lever Louis ». Pas de répis pour les braves qu’on dit hein… Parce que moi, je suis pas une mère super entraînée (là, je vais me faire huer), je suis un patachon qui fait des grasses mat’ et n’a qu’un but dans sa vie: acheter un transat pour bronzer sur son balcon. Je lève donc Louis qui lui, au moins a le cheveu fou du matin et des petits yeux. Je prépare les biberons (Louis n’a qu’un an et demi et des brouettes). Paul se cale sur son oreiller au creux d’un fauteuil et Louis, en tant que président de mon fan club, se cale sur moi (Le premier qui veut prendre un biberon sur mes genoux pour voir comment ç e fait, je le claque sauf si c’est mes neveux ou nièce)

Le reste du WE sera moins traumatisant. Belote endiablée samedi soir, et nounouttage encore un peu mais sur ce qui a trait au soir, je gère mieux (couches, bain et manger, là, je suis au top, enfin presque, j’ai perdu en couches, va falloir que je fasse une remise à niveau bientôt)

Petit détour par la maternité pour voir l’heureuse maman et la petite. Des bisoux, des photos, des vidéos et retour à la maison…

Les photos viendront bientôt quand j’aurai récupéré suffisamment de sommeil donc genre lundi…

A noter: ma soeur ne voulait pas connaître le sexe de son futur enfant. Vous avez donc échappé aux palabres autour du calendrier LaPoste et les phases lunaires pour savoir quel serait le sexe et la date. Ce qui est bizarre, c’est que quand tu annonces  que c’est une fille, tout le monde te répond qu’il le savait. Nous pouvons déduire de cette expérience que l’être humain de Haute Marne possède des yeux bioniques capables de faire une échographie à distance.

Et bien sûr le dicton de circonstance. Vu que ma sœur a accouché un ou deux jours après le terme présumé –> « Une fille se fait attendre ». Oui, parce que la fille, dans le ventre de sa mère, sort son blush, son mascara, son fard et son gloss et se fait belle pour sortir et comme elle est toute petite et pas encore entraînée, ben ça prend du temps. Parait que c’est comme ça. Moi je sais pas, SatanaS veut pas me prêter ses ovaires, alors je prend ça pour argent comptant comme je pourrais jamais en faire l’expérience moi même…

Aujourd’hui, elles sont sorties de la maternité. Les deux frères en sont babas, Louis lui a filé un nounours, Paul lui fait des bisoux, c’est la fête quoi…

1 commentaire

  1. hello,

    trop chou ton texte, un vrai régal à lire et une bonne partie de rigolade
    j’espère que tu vas bien
    à bientot
    bisous

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