Hier au soir, pour fêter la promotion d’une collègue (la fameuse liste de décrépitude), un pot était organisé par l’heureuse gagnante.. Au menu: petits gâteaux, petites bouteilles au nom prometteur : Blanquette de ‘je sais plus où’. Bref, 16h30, les festivités sont lancées. Nous buvons, mangeons, fumons des clopes dans le froid, la vie se déroule bien comme il faut. Grand Chef me donne même les clés du Centre, c’est pour dire. J’ai aussi organisé un suicide collectif de souris (toutes pendues à leur lecteur de CD ouvert avec un post-it posthume inventé par mes soins – Guigui a adoré celui ‘J’ai écouté Michel Delpech’). Dans le même ton, SatanaS a eu droit à un suicide de son clavier et téléphone par solidarité.
Ce que je n’avais pas prévu, c’est le trou noir après.
Impossible de me rappeler le trajet du retour, de ce dont j’ai parlé avec Nancy en rentrant (elle m’a brieffé depuis et mon nouveau jeu est de parler aux murs il semblerait). En revanche, j’ai détesté l’alarme qui s’est déclenchée dans ma tête la nuit… Essayez de dormir avec une sonnerie stridente inventée par votre cerveau (donc non étouffable par un oreiller ou un ours en peluche), ben c’est pas superbe… Que les mauvaises langues se rassurent, aucun problème au niveau de la vraie alarme (celle du Centre), j’ai tout bien fermé comme un grand après avoir jeté dehors mes amies Sue Ellen.
Aujourd’hui, nous avions tous la nausée, mal au crâne, une hécatombe. Un lendemain (enfin un aujourd’hui) très, très, très difficile. Nous avons disparu du bureau comme une nuée d’hirondelles flairant le printemps à 16h30. Quitte à être inefficace, autant l’être chez soi.
Plus jamais je boirais de cet alcool qui a tenté de me tuer.. Plus jamais…