I love les médecins

Comment je te colle un p’tit Karen discrètement !

Alors, semaine prochaine: « Exploration des voies fonctionnelles » (j’adore ce nom) et neurologue.

Dans un mois: dentiste (mais ça, c’est trop facile maintenant après mes 89 RDV en 2010) et ORL.
C’est pas classe ça ?

 

C’est pas parce que je suis pratiquement sur pieds qu’il faut pas que je sache ce qu’il m’est arrivé non?

Enfin, l’écharpe brûla

Ayé, j’ai rendezvousté avec un très joli orthopédiste aujourd’hui. Alors là, il était tout kioute lui avec ses petits poils qui apparaissaient sous sa blouse blanche (que j’aurai bien arrachée avec mes dents d’ailleurs).

Bilan: j’en ai encore pour un bon gros mois mais je peux retirer mon écharpe (et donc la brûler pour occire le passé). Pas de sport (ahaha), pas de charges lourdes, rien de violent je dois faire en fonction de ma douleur (un peu à la Do It Yourself quoi) et tout doucement.

Allez, pour mes 32 ans, je serai peut être enfin valide de mes deux bras 😉

Comment j’ai perdu mon bras gauche…

Noël en famille – attention billet long comme un bras valide.

A l’aller, je ne me la laisse pas conter par la SNCF, je grimpe dans le premier TER Champagne Ardennes que je vois même si il n’était pas encore annoncé. Objectif: être, pour une fois, assis, pas comme les années précédentes. Heureux hasard pour moi: c’était le bon et mon cul est bien fourré sur son fauteuil. Mauvais pour d’autres puisqu’en raison du trop grand nombre de passagers embarquées, certains devront descendre pour cause de surcharge du train.. Ben oui, un train sans réservations, tu peux vendre des places tant que les gens achètent et dans ces moments là, ben la SNCF, elle se fait plaiz’ (y’a même une petite minette qui, debout, à côté de moi, racontait qu’elle venait juste d’acheter son billet alors que le train était déjà ultra bondé de la mort).

En Haute Marne, j’accompagne ma sœur chez le médecin pour sa fille: bilan, une gastro que la petite filoute nous offrira à tous pour Nael… Et hop, comment une famille passera son samedi entre les toilettes et le lit. Trop la classe 😉

Je survis aux mètres de neiges (déneigés bien comme il faut parce qu’on n’est pas des parisiens tout de même) et au verglas.

Au retour, je serai debout dans le train (on peut pas tout avoir: une machine à pain en cadeau par Môman  et une place assise). Tout va bien, le train n’a que 40 minutes de retard. En plus, c’est un train magique: on réussit à tenir tous dedans (c’est à dire, nous, plus les deux trains précédents annulés). Je suis entre deux wagons, sans chauffage, sans lumière avec de la neige qui rentre aussi en dedans. Tout va bien, tout va bien… J’arrive frigorifié et à point d’heure à la gare. Bien sûr, aucun contrôleur en vue pour nous donner des billets de retard pour demander un remboursement, faut quand même pas push GrandMa in the nettles.

J’ai de la place dans le RER, tout va bien, c’est grande classe. Je prend le chemin de ma correspondance, commence à descendre les escaliers et là… patatra, je me rends compte qu’au milieu de la descente, j’ai plus de marches sous les pieds (lévitation?). La pesanteur, qui passait par là, m’aidera à me rétamer lamentablement en bas des escaliers.

Le temps de me faire aider par un joli jeune homme à me relever et à ramasser tant bien que mal ma fierté, j’ai un putain de mal au bras gauche. Pour moi, ça reste normal. Tu chois, tu souffres (mais le ‘il faut souffrir pour être belle’ ne fonctionne pas dans ce contexte, attention lecteur). T’es quand même vénère parce que t’as été un warrior de survivre à ce WE et paf, tu t’éclates dans la dernière ligne droite.

Et puis après, ton corps, il se répare tout seul grâce à Maestro et Pierre. Normalement.

Ces chacaux ne faisant pas assez rapidement leur boulot (en gros, j’ai pas dormi de la nuit tellement j’avais mal), j’ai dû me rendre aux urgences pour qu’ils trouvent ce qui n’allait pas. Bon là, comme j’ai la flemme d’aller voir le nom exact du machin, disons que  j’ai un truc de fêlé au coude et c’est pour ça que je souffre à plus pouvoir en bouger le bras gauche.

Ainsi la vie continua et je partis, dans la joie et la bonne humeur, au travail où je ne serai pas d’une bien grande utilité pendant quelques jours. Ben oui, tape un mail à une main quand tu as toujours été habitué à taper à deux, change une imprimante qui pèse le poids d’un âne mort (ou un PéCé, au choix) avec une seule main (lévitation again?).

Depuis, la vie continue toujours. J’ai moins mal mais j’ai toujours cette vilaine écharpe,  vu qu’à chacune des mes tentatives d’enlèvement, j’échoue lamentablement dans mes tâches quotidiennes (genre baisser un strapontin pour m’asseoir dans le train ou mettre ma veste en commençant par ma main droite). En tout cas, maintenant, je peux taper des deux mains sans trop souffrir et ça c’est trop la classe !

Pour les personnes qui, en fait, n’en ont rien à faire de ma pauvre main gauche morte: sachez que la machine à pain a survécu à la chute (mais pas le Père Noël en chocolat), il m’a juste fallu quinze jours pour pouvoir la sortir de son sac, parce que quand tu as un bras, tu as droit au chocolat mais pas à porter des gros trucs…

Au moins, j’aurai appris, à travers cette mésaventure qu’une main gauche ça peut servir quand tu es droitier, genre à déverrouiller ton PC avec Ctrl/Alt/Suppr, faire la vaisselle, t’aider à t’essuyer avec ton immense serviette de bain,  ouvrir un paquet de café…

Rendez-vous demain chez l’orthopédiste qui me dira si, un jour je pourrais reprendre une vie normale et retirer cette putain d’écharpe…

Et bonne année hein ?

Elle est belle ma reine!

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Les Trolls sont venus fêter l’Épiphanie à la maison.

Taupe Cool !

J’en écrirai pas plus parce qu’avec une main c’est pas pratique (dernière péripétie à raconter quand je retrouverai ma main gauche)

Humeur du moment

Je suis fatigué, je suis fatiguay, je suis tafigué.

Point positif: il ne m’a fallu que trois soirées pour récurer comme un dingue ma cuisine de 5 m²… même sous la machine à laver…

Tram’-2-phobie

Pas de quiche, j’avais la flemme… Et pas le WE prochain vu que je suis à la maintenant mondialement connue Fête à Ninville !

Sinon, je reviens ici après ma semaine moisie grâce à mes amies quenottes. Et bé, ce n’est pas fini. V’là t’y pas que maintenant, me voilà incapable de prendre mon tramway du matin… Impossible… Dès que je suis devant, je commence à avoir des suées et je flippe ma race. Je me dis que ça passera sûrement mais bon, prendre un bus qui met plus d’une heure trente à m’amener au bureau, c’est quand même la loose alors qu’avec le T2, c’est en une heure que je fais mon ex trajet quotidien…

Pour continuer à s’amuser, ma peur totalement irrationnelle me prend maintenant aussi quand je reste debout sans bouger, donc, quand je mange au zinc du bar, quand je suis dans le métro, quand j’écoute un discours et j’en passe. C’est fou ce que, dans la vie quotidienne, nous devons rester debout.

Hier, en route vers une intervention à Neuilly-sur-Seine, je me suis retrouvé dans la ligne 3 debout (bien que coincé contre la vitre pourtant), et bé, je vous raconte même pas comment j’ai lutté pour faire les pauvres 8 stations m’emmenant au terminus. J’ai cru que j’allais y passer et me suis précipité sur une place assise dès qu’une vieille a bien voulu se lever…

Chier, merde. Là, ça devient franchement handicapant cette histoire. Juste parce que je me suis vautré dans un tram’ blindé, j’arrive plus à prendre un transport en commun debout. C’est la wonder loose.

Bon, ça passera sûrement vu que maintenant, je n’ai plus mal aux dents, ni à ma petite gencive. Reste un petit mal, qui me rappelle de temps en temps à quel point j’ai souffert il y a 15 jours,  à l’oreille gauche pour lequel il va falloir que je retourne – 22€ – voir mon médecin traitant imposé… mais ça ça sera après la fête à Ninville. Qui sait, l’air de la campagne me fera peut être du bien?

Ma semaine de merde

Il y a des semaines, qui, dans leur globalité, peuvent être décrites par un seul mot. Pour moi, la semaine dernière fut une semaine de MERDE.

Alors, lundi dentiste, ça ça va, je me fais poser la première couronne de ma vie et par conséquent, je me sens un peu princesse dans l’âme et on parle du fait que j’ai un dent qui tiraille un peu (qu’on a refait quelques semaines avant). On verra cela au prochain RDV puisque ça tiraille juste un peu. Au bureau, je suis tout content parce que j’ai reçu ma nouvelle clé USB pour bosser et qu’elle fait 16 Go et ça c’est trop la classe.

Le soir, je commence un billet de Plumpy Cool sur le fait que les clés USB, ça peut péter très facilement et on peut rapidement perdre des fichiers.

Mardi, je pète ma nouvelle clé USB à coup de genou, je commence à avoir un peu plus mal à ma dent qui tiraillait.

Mercredi et Jeudi, formation électrique B0 que j’aurai haut la main avec 15.75 au QCM final. On forme un super tandem avec Guigui le téléphoniste. J’ai super mal à ma dent et lui a une crève du tonnerre alors on fait de la contrebande d’Advil mais on réussit quand même à animer un peu ce stage…

Vendredi matin, malgré la rage de dents qui m’a empêché de dormir, je pars au boulot. Ben ouai, j’allais quand même pas aller chez un dentiste pour si peu non? 3 stations de tramway plus tard, je m’effondre (encore un vieux malaise vagual). Une petite minette me sort du tramway, m’offre un Kinder Country et attend que je me sente mieux (j’ai adoré le moment où quand je m’excuse de l’empêcher d’aller bosser, elle me sort qu’elle s’en fiche, elle a un Blackberry et que par conséquent, si ils ont besoin d’elle, ils peuvent l’appeler) Je rebrousse chemin, préviens mes collègues que je n’irai pas bosser et vais chez le médecin. J’y gagne une boite d’Advil pour mes dents et le droit d’une analyse sanguine. Je resterai au lit all day long et ma dentiste est en congés.

Samedi matin, je pars au labo pour les analyses. Là, on me dit que l’analyse durera 3 heures (!) et que je dois acheter du glucose à la pharmacie. Impossible de tenir debout plus de 3 minutes sans me sentir mal, j’arrive quand même à acheter ce putain de glucose et rentre au labo. Donc, là, ils vont me faire une hyperglycémie provoquée, je bois mon glucose, c’est trop dégueu puis me fait pomper le sang. J’y aurai droit une fois par heure pendant trois heures ainsi qu’une analyse d’urine à chaque fois. La madame me dit qu’il y a aussi des milliers d’autres trucs qui seront analysés mais j’ai pas tout compris. En sortant, je fais mes courses, rentre chez moi et me couche.

Dimanche 3h du matin, je suis réveillé par ma rage de dents. Là, ce n’est plus gérable et j’appelle SOS dentaire dès le lever du soleil pour prendre RDV. RDV pris pour 15h. Le chemin en métro n’est pas au top, j’ai peur de retomber dans les vap’ comme les jours précédents, ça passe tant bien que mal. Arrivé là bas, en fait, j’ai une vilaine pulpite, je me ferai donc dévitaliser la dent en attendant mon prochain RDV chez la dentiste.

Puis je file au Brunch au Vincennes Castel. Ca me permettra de finir la semaine bien mieux qu’elle ne se sera déroulée. L’anesthésie aidant, je ne sens plus rien, je n’ai plus mal et j’ai déjà moins envie de mourir dès que je suis debout. On fait un peu de Just Dance 2, on boit, on rit, on se raconte des trucs de tapettes et on joue à un super jeu d’alcoolique le ‘j’ai jamais‘ version Rainbow. On essaye de se caler un RDV pour une soirée Crazyvores, on y arrive et je rentre chez moi.

Je passerai enfin une nuit correcte si je n’avais pas oublié de désactiver ce putain de réveil ! Je suis donc debout depuis 7h30 ce matin. Mes dents vont mieux, ça tiraille encore un peu mais il faut que l’inflammation passe. Je suis donc fin prêt à recevoir la famille Troll pour conjurer le mauvais sort de cette semaine de merde…

Vis ma vie du samedi

C’est trop génial.
Je suis en train de poirauter depuis une heure et pour deux heures encore dans un labo pour tester ma glycémie.

Et je peux même pas sortir aller faire des courses pendant ce temps au cas où j’ai un tragique évanouissement pendant les tests…

Point positif: je peux sortir fumer si je m’éloigne pas trop et je vais avancer dans Jane Eyre.

Ça m’apprendra à me péter la gueule dans le tramway…

Vivement que je puisse manger ce putain de croissant qui m’attend dans mon sac…

Edith

Y’a une madame qui est morte hier et je l’aimais bien, alors je suis un peu triste.

Connue à l’époque où j’étais un catho hyper pratiquant, en fait, on aimait bien préparer les prières du chapelet.

Jamais vu prononcer un mot de travers. Affable, gentille, douce, je vois même pas l’once d’un reproche à lui faire (quand bien même il y en aurai, le temps efface chez moi ce genre de souvenirs).

Repose en paix.

Mon médecin s’est envolé*

Hier, cerné par les malades, mon corps n’a pas pu se défendre et me voici donc à mon tour avec une gorge en vrac et un nez fontaine…

Aujourd’hui, face à l’impuissance de mon grog surdosé d’hier soir sur les microbes, je me décide à appeler mon médecin traitant. Parce que, oui, j’ai un médecin traitant. On m’a dit que c’était mieux , que les remboursements étaient plus intéressants et pour le suivi du dossier, blablabla.

Moi comme une cruche, j’y ai cru.

Ben, au bout du fil, je tombe sur un monsieur alors que moi, mon médecin, c’est une médecinette qui m’annonce qu’en fait, la personne qui a ma vie entre ses mains, a déménagé et vit maintenant à Grenoble, qu’il a repris le cabinet et que bon, si j’ai éventuellement envie, il veut bien m’accorder un rendez-vous pour me guérir.

N’ayant guère le choix, j’accepte mais je reste circonspect après le raccrochage du téléphone.

Personnellement, mon médecin a le droit de partir où il veut et de vivre sa vie, ça me gêne pas (J’ai un bon souvenir de Grenoble alors je peux pas lui en vouloir). Mais merde, il peut pas prévenir ses fidèles patients ?

Ça m’apprendra à vouloir bien faire les choses…

* ce qui rend bien avec son nom de famille digne d’un lépidoptère