Encore au Trucmuche?

La soirée prévue a été définitivement à  marquer dans les annales…

Début à  18h30 pour les soiffards sortant du bureau (dont moi). Premiers morts à  21h, deuxième salve à  22h et avant dernière à  23h30… Quand je dis que l’alcool est un fléau !

La soirée a commencé par une confrontation des VP et des Gouv.fr (merci Caro), chacun faisant sa soupe dans son coin et oi papillonnant tant que possible entre ceux deux troupeaux. Les cadeaux sont arrivés ( on a l’air malin de s’offrir réciproquement le même cadeau, soit une DS , les perruques ont été enfilées. Tout part à  ce moment là  en n’importe quoi.
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Bref, le patron nous fait boire de la Chartreuse qu’il prend plaisir à  enflammer directement dans notre bouche. Heureusement, les lunettes de soleil ont permis de cacher la petite larme de douleur quand j’ai avalé le machin cul-sec. J’enchaine par des shooters avec un inconnu ( son cadeau d’anniversaire, il voulait pas me rouler une pelle alors il a choisi d’offrir de l’alcool ) puis avec Thom et LN.

Tout le monde mort et au lit, je file à  l’Insolite. Humeur maussade d’un coup, je sors de l’extraordinaire pour rentrer dans une boite vide avec de la musique tout aussi vide. Quelques vodka plus tard, direction le Dépôt (à  quand la carte d’abonnement?), je veux danser mais je trouve pas la piste de danse (putain de travaux). Dans un moment de grâce, je trouve le bar (me semble que c’est à  côté de la piste, ce qui veut dire que je suis toujours blonde puisque je n’ai pas réagi). Trouvé un autochtone après des heures de marches…

Nous rentrerons ensemble à  Goncourt (le métro, pas la ville natale de ma couille) pour finir la nuit dans ses bras.  Les autochtones gentils existent encore; en revanche, ceux qui prennent ton numéro et qui ne s’en servent pas n’existent que trop… ! Comment ça un peu désabusé? Mais c’est le jeu ma pov’ Thérèse…

Et bien, moi je n’ai qu’une hâte c’est qu’on recommence ça très vite les ami(e)s !

Où Blanquette rime avec maux de tête

Hier au soir, pour fêter la promotion d’une collègue (la fameuse liste de décrépitude), un pot était organisé par l’heureuse gagnante.. Au menu: petits gâteaux, petites bouteilles au nom prometteur : Blanquette de ‘je sais plus où’. Bref, 16h30, les festivités sont lancées. Nous buvons, mangeons, fumons des clopes dans le froid, la vie se déroule bien comme il faut. Grand Chef me donne même les clés du Centre, c’est pour dire. J’ai aussi organisé un suicide collectif de souris (toutes pendues à  leur lecteur de CD ouvert avec un post-it posthume inventé par mes soins – Guigui a adoré celui ‘J’ai écouté Michel Delpech’). Dans le même ton, SatanaS a eu droit à  un suicide de son clavier et téléphone par solidarité.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est le trou noir après.

Impossible de me rappeler le trajet du retour, de ce dont j’ai parlé avec Nancy en rentrant (elle m’a brieffé depuis et mon nouveau jeu est de parler aux murs il semblerait). En revanche, j’ai détesté l’alarme qui s’est déclenchée dans ma tête la nuit… Essayez de dormir avec une sonnerie stridente inventée par votre cerveau (donc non étouffable par un oreiller ou un ours en peluche), ben c’est pas superbe… Que les mauvaises langues se rassurent, aucun problème au niveau de la vraie alarme (celle du Centre), j’ai tout bien fermé comme un grand après avoir jeté dehors mes amies Sue Ellen.

Aujourd’hui, nous avions tous la nausée, mal au crâne, une hécatombe. Un lendemain (enfin un aujourd’hui) très, très, très difficile. Nous avons disparu du bureau comme une nuée d’hirondelles flairant le printemps à  16h30. Quitte à  être inefficace, autant l’être chez soi.

Plus jamais je boirais de cet alcool qui a tenté de me tuer..  Plus jamais…