Bon, il faut que je raconte quand même mes vacances au Pôle Nord..
Départ le 21/12, rituel immuable de la SNCF: trains surchargés, annulés, en retard, j’ai eu la totale… Mon train avait une heure de retard pour finalement être annulé. Nous avons été autorisés (quelle mansuétude) à prendre un autre train où bien sûr, nos réservations n’étaient pas valables. Une heure trente debout entre deux toilettes et coincé comme dans la ligne treize du métro en horaire de pointe. Le bonheur total… Ce fameux train a, en plus, eu vingt minutes de retard; parce qu’à la SNCF, quand tu as la shame, c’est jusqu’au bout.
Arrivée au Pôle Nord très tard mais juste pour voir mes neveux avant qu’ils aillent au lit. Paul a encore battu le record du monde de prononciation du mot ‘Tonton’ en moins d’une demi-heure. Très en forme le petit loup et son frère insomniaque de quatre mois aussi.
Puis c’est la belle nuit de Noêl, le verglas étend son manteau blanc et les yeux rivés sur nos assiettes, nous avons mangé le délicieux repas concocté par Mère-Grand. Escargots, foie gras, chapon, buche, trop de miam tellement bon.Et là ce fût le drame: Paul est tombé malade. Une catastrophe. J’ai rarement été aussi en colère de toute ma vie. Le petit qui dormait à la maison (avec ses parents d’ailleurs, c’est normal, c’est Noël) a passé une sale nuit à ne pouvoir respirer. Je m’en suis donc pris à Dieu (oui des fois, je suis catholique), le maudissant de ne pas aider un enfant le jour de la naissance de son propre fils. Certes, il y a moins bien loti que lui (d’ailleurs si l’autre cloche existait, il ne devrait pas y en avoir) mais, voir un enfant incapable d’ouvrir se cadeaux parce qu’il est trop malade, moi ça m’a fendu le cœur…
En vrac, tout était merveilleux comme d’habitude. Les parents sont heureux de leur adaptateur TNT qui leur permet enfin d’avoir une qualité d’image correcte, les petites jouent avec leurs jeux de construction, la webcam de ma sœur fonctionne à merveille (testé ce soir, j’ai pu discuter avec mon neveu sur MSN et ça ça n’a pas de prix) et j’ai réussi à avoir un train pas trop en retard (seulement 20 minutes) pour revenir avec mon cousin.
Y’a pas à dire, c’est Noël, c’est la magie, on oublie les ennuis….