Certes, ce n’est pas souvent que je poste dès potron-minet, je te rassure donc, lecteur, non, je ne sors pas d’un week end de folie endiablée où j’ai fait subir à mon corps toutes les tortures et dépravations imaginables. Non, lecteur, tout d’abord, j’ai dormi ce week-end et j’ai réaménagé le salon du Château d’Asnières avec Nancy, rien de bien folichon quoi.
En fait, j’écris si tôt car je viens de faire un rêve extraordinaire (ayé, j’ai Charles T. en tête maintenant).
J’étais à la campagne,pas chez mes parents, mais dans la craie campagne, la pure, la dure avec que de l’herbe, un peu des arbres et une grande maison. Se déroulait donc cette nuit dans ma tête ma première Gay Pride champêtre. Y’avait des zamis, des zamies, des inconnus, des PD trop beaux à en tomber par terre et même des lesbiennes ! Désolé, pour les trans, devait y avoir une Trans Pride dans le rêve de quelqu’un d’autre.
Alors, on a bu comme des petites truites violettes, on a dansé en ondulant notre corps dans la lumière des spotlights. Forcemmenent, j’ai couché mais j’arrive pas à remettre où (ça change non?). Me semble que c’était un Benjamin et un joueur de tennis. Quoi? Un joueur de tennis? Je peux être siphonné comme pas deux des fois, mon extraordinaire cerveau a été capable de créer un être ex-nihilo (ou pas) étant donné que je n’ai jamais regardé de match de tennis et que je connais encore moins de joueurs pour qui j’aurait damné mon âme. M’enfin…
Couché dans un immense dortoir mais j’ai tellement foutu le bordel qu’on m’a obligé à dormir (seul) dans une chambre individuelle. Forcement, tu me mets dans un dortoir avec 15g d’alcool virtuels, ben c’est pas parce qu’il y a des enfants qui dorment que je vais m’empêcher de glousser. Nous sommes toujours dans mon rêve et il n’y a aucune trame horaire, tout le monde se couche bien sûr en même temps mais pas à la même heure.
Douches communes le lendemain matin (je vous raconte même pas le bordel), déjeuner à la cantine avec des bonnes vieilles têtes de vainqueurs car oui, lecteur, c’est ça qui manque à la Gay Pride, l’admiration des têtes de tout ceux ayant faits la fête all-night-long.
Bavassé avant de partir avec un couple de goudous, on a bu un dernière bière ensemble. Elles étaient mignonnes avec leur pick-up (rigolez pas, c’est toujours un rêve). J’ai perdu de vue l’homme de ma vie de mes rêves et ses adorables poils sur le torse (ça s’épile pas un tennisman?).
Le plus incongru étant le fait que je n’ai adressé la parole à aucun de mes amis (et inversement d’ailleurs). La seule m’ayant parlé est Sabine (ancienne collègue d’il y a quelques années), enfin parlé, elle m’a engueulé parce que je gloussais et que sa petite pouvait pas dormir (d’où mon exil) !
J’vais passer une bonne journée moi encore !