Hier, cerné par les malades, mon corps n’a pas pu se défendre et me voici donc à mon tour avec une gorge en vrac et un nez fontaine…
Aujourd’hui, face à l’impuissance de mon grog surdosé d’hier soir sur les microbes, je me décide à appeler mon médecin traitant. Parce que, oui, j’ai un médecin traitant. On m’a dit que c’était mieux , que les remboursements étaient plus intéressants et pour le suivi du dossier, blablabla.
Moi comme une cruche, j’y ai cru.
Ben, au bout du fil, je tombe sur un monsieur alors que moi, mon médecin, c’est une médecinette qui m’annonce qu’en fait, la personne qui a ma vie entre ses mains, a déménagé et vit maintenant à Grenoble, qu’il a repris le cabinet et que bon, si j’ai éventuellement envie, il veut bien m’accorder un rendez-vous pour me guérir.
N’ayant guère le choix, j’accepte mais je reste circonspect après le raccrochage du téléphone.
Personnellement, mon médecin a le droit de partir où il veut et de vivre sa vie, ça me gêne pas (J’ai un bon souvenir de Grenoble alors je peux pas lui en vouloir). Mais merde, il peut pas prévenir ses fidèles patients ?
Ça m’apprendra à vouloir bien faire les choses…
* ce qui rend bien avec son nom de famille digne d’un lépidoptère
On pourrait faire un concours de nom de famille des médecins parce que mon dentiste il s’appelle ‘Abitbol’ !
En entrant, tu lui as dit:
« Ah, voilà enfin le roi de la classe ! » ?
Quand je suis arrivée à Argantuile, mon médecin c’était le Dr. Moreau, ça frise la science-fiction tous ces toubibs
Peut être qu’ils doivent changer de nom en embrassant la profession, un peu comme les bonnes sœurs ?