Je veux casser libre

Hier, j’ai profité de mon pèlerinage annuel (passage de concours) pour aller faire un poutou à mes anciens collègues. Car oui, j’ai changé de boulot, fini l’informatique, je suis retourné materner les professionnels comme à la bonne époque. Je me suis cassé (libre) parce que le temps de trajet était insupportable ainsi que certains collègues… Et bien je n’ai pas été déçu.

Arrivé au sortir de mon concours dans l’openspace, je lance un bonjour à la cantonade et je suis accueilli par la superviseuse d’un bout du plateau qui me lance un : « ah mais tes collègues sont dans l’atelier »
La réponse ne se fait pas attendre: « Euh, je te rappelle qu’on est censé avoir fusionner depuis plus de deux ans et tu es aussi une collègue. ça fait super plaisir.
Elle _ ah oui mais
Moi _ mais rien du tout.
Elle _ Tu sais, on a reçu ton mail qui disait que tout se passait bien pour toi
Moi _ Oui et je n’ai eu aucune réponse de personne vu que j’ai arrosé tout le plateau
[silence] Je pars vers l’atelier pour saluer mes anciens collègues sympas.

Peu de temps après, mon ex adjointe du chef arrive pour me saluer et commence à bredouiller des excuses parce qu’elle n’a pas eu le temps de répondre à mon mail.
Et bien, je lui ai répondu « Ne vous excusez pas, personne ne m’a répondu, vous êtes tous dans le même cas. Au moins, je ne regrette pas d’être parti. »

Maintenant, je suis rassuré et je sais que le choix de quitter ce service un peu moisi était bon et j’ai fini la soirée avec mes collègues (ceux de l’atelier) dans un bar à boire des cocas pendant qu’ils me racontaient toutes les incongruités quotidiennes auxquelles ils sont confrontés.

4 commentaires

    1. Totalement ! Heureusement que tu l’as vu de tes propres yeux parce que quand j’écris ça, ça me parait toujours aussi invraisemblable…

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