Plus d’une décennie depuis la dernière fois, il est temps de m’y remettre. J’adore cette série, c’est parti pour les 5 saisons, des rires et des pleurs en suivant l’histoire de cette tribu LGBT.
Catégorie : On Air
The Silent Sea – Netflix
C’est la merde totale. L’humanité est en passe de vivre ses dernières heures suite à la raréfaction de l’eau à la surface de la planète. Sur fond de rationnement, une équipe est envoyée sur la Lune pour aller chercher un échantillon mystérieux. Echantillon de quoi ? mystère mystérieux aussi. L’héroïne (Donna Bae – Sun dans Sense8) accepte cette mission mais on se doute bien qu’elle a d’autres motivations que de sauver le genre humain (savoir ce qu’il est arrivé à sa petite soeur qui faisait partie de la mission lunaire originale).
Bon, ça se regarde mais pour moi, ce n’est pas la série du siècle. Il y a tellement d’incohérences scientifiques (le son dans l’espace, on en parle?), le vaisseau spatial a l’air d’un truc en carton sans aucun réalisme, du suspens nul où il n’y a pas besoin (« oh mon dieu, on va manquer d’oxygène ! Ouf, nous arrivâmes pile poil quand il fallait dans la station spatiale quand nos réserves sont à 0% 🤨 »), des méchants qui tirent les ficelles dans l’ombre, ça sort un peu trop les grosses ficelles déjà vues mille fois; c’est vraiment dommage. Ajoutons quelques longueurs au milieu et la fin, ouvrant sur une éventuelle saison deux me fait penser à celle de feu Flash Forward, un concentré n’imp’ au cas où.
Mais, il y a quand même du bon: un mec torse nu bien gaulé – Yoo Hee Je avec sa tête de premier de la classe (gros manque dans cette série, de gens à moitié à poil) et une histoire qui tient à peu près la route. Ça se regarde du bout des yeux le dimanche après midi. Bref, ça ne m’a pas retourné la culotte. J’aurai aimé un peu plus de profondeur sur les inégalités avec l’eau, le climat social et politique ainsi que sur les méchants qui ont l’air d’avoir quand même d’autres motivations que d’être justes méchants. Bon point: c’est une série coréenne donc nous n’aurons pas les habituels poncifs américanocentrés, comme quoi, c’est possible de décrire le monde sans caser une Maison Blanche et un président des US sauveur du monde.
Allez, je te donne un 3/5 parce que je suis un mec sympa.
Orgueil et préjugés
Le fameux roman paru en 1813 de Jane Austen, écrivaine anglaise. J’avoue que c’est un peu à contrecoeur que j’ai commencé ce bouquin, juste parce que j’avais lu qu’un juge anglais avait condamné un jeune à le lire (entre autres) pour qu’il puisse se faire une culture et s’ouvrir sur le monde qui l’entoure. Les histoires de cape et de bourgeoisie, quand ce n’est pas Zola, je suis méfiant.
Et là, raté, j’ai adoré ce bouquin. Du début à la fin. Ça se lit vite et bien (à peine quatre cents pages en poche), il y a de l’intrigue, de l’orgueil et plein de préjugés, au moins, l’auteure n’a pas menti avec son titre.
Alors on y raconte quoi ? Et bien, l’histoire de Mes Bennet qui cherche absolulu à marier ses cinq filles parce qu’il y a une foirade au niveau de l’héritage et à la mort de son mari, ses filles et elle risquent de se retrouver sans maison. Le personnage du père, très flegmatique face à sa femme pas mal hystéro-concierge, est aussi très bien amené, il lit ses livres pépouze, et ne souhaite que le bonheur de ses filles. Et donc au milieu gambadent gaiement les filles; nous suivrons surtout les aventures des deux aînées: Jane – belle et douce – et Elisabeth – au caractère très trempé. Lors d’un bal organisé par leur nouveau voisin beau gosse, M. Bingley, dont Jane tombera follement amoureuse, nous faisons la connaissance de M. Darcy, le meilleur ami du voisin, contre lequel Elisabeth va, de suite nourrir un fort ressentiment – c’est là que les préjugés entrent en scène. Entre les jalousies des soeurs de Bingley, Darcy qui s’y prend comme un manchot pour draguer (on dirait moi tiens), le meilleur ennemi de Darcy qui arrive au milieu de tout ça pour draguer sa meuf et les jeunes soeurs écervelées qui veulent se maquer avec tous les mecs un peu mignons en uniforme qui se trouvent sur leur passage (oui, moi aussi, on se calme, la foule en délire), ça va de péripétie en péripétie.
Tout est bien amené, bien sûr, on se doute déjà de la fin mais ce n’est pas le plus important. Le cheminement de soi pour passer outre les préjugés sur les autres, les obligations morales ou sociales dont on décidera (ou pas) de passer outre; toutes ces valeurs en font un roman vraiment intéressant à lire. Et puis, c’est vraiment rythmé. En tout cas, pour ma part, j’étais au taquet en suivant Elisabeth et j’avais aussi envie de mettre une bonne taloche à ce pignouf de Darcy, en tout cas, au début.
Dans la foulée, j’ai aussi regardé la mini-série de 1995 faite par la BBC avec Colin – wet shirt – Firth en M. Darcy (oh, le même acteur qui aura joué Marc Darcy dans Le Journal de Bridget Jones, inspiré du livre; le monde est bien fait quand même). C’est une adaptation très fidèle au roman (merci) et ça pourra largement convenir à qui n’aimerait pas la littérature mais préfèrerait la TV. Les acteurs sont bien choisis et Colin incarne le parfait bourgeois, riche, mignon et chevaleresque.
Je vous conseille, soit l’un, soit l’autre, voire les deux pour les plus aventureux.
Pomme # Grandiose
J’ai adoré sa prestation aux Victoires de le Musique 2021 (comme celles de Suzane, Hervé, Yseult et Clara Luciani mais à un moment, faut choisir sinon c’est le bordel). J’espère qu’on l’entendra beaucoup et longtemps.
Joyeux Noël #2020
Google Home – le turfu
Le bidule arrête d’un coup la radio que je lui ai demandé en streaming.
Être humain : « OK Google, pourquoi tu as arrêté la musique ? »
Machine: « OK, je mets Stromae en streaming sur Deezer »
💁🏽
La chanson de l’été #2020
Comme nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents au bureau, voici notre choix 2020. Profitez en bien !
C’est pas un peu tôt ?
J’aime bien les recommandations de Google Music, des fois tu y trouves des trucs sympas (toujours moins que musique approximative point net ) mais là, me proposer cela, soit c’est un peut tôt quand même ou bien mes neveux ont discrètement fait en sorte qu’un message m’arrive via l’infonuagique
Zelda, mon amour de jeu vidéo
A travers le jamais
Quinze jour ago, je reçus ce sms de Trollou, sms somme toute énigmatique comme à son habitude:
» Pour mon anniv’, je propose d’aller au cinéma voir Through the Never puis d’aller boire une chopine au Black Dog et après aller faire la teuf en boite. Vous serez chou de me répondre pour que je réserve le cinoche »
Le futur nous apprendra que Trollou ne démérite pas dans sa putaine attitude puisqu’en fait, la boite ce n’était que de l’esbrouffe (je bosse demain m’a t-il asséné) et il a trouvé le moyen de supprimer ma réponse de l’amour pour me relancer 24h plus tard (mwai mwai mwai).
Décrire mon beau meilleur-ami ( PPdMT va!) n’est pas le but de ce billet, non, le but est de proposer une critique très avancée et totalement objective du film – parce que je vais pas m’étendre sur les canettes de coca que j’ai sifflées…
Alors ça raconte quoi ? Ben ça raconte rien, c’est juste un concert de Metallica filmé en 3D avec sept cent quarante millions de caméras. Y’a aussi une vague histoire, au milieu, d’un petit zonard qui veut assister au concert en aidant le staff. Je ne parlerai pas trop du zonard qui sert vaguement les transitions (et puis c’est quoi cette fin de chiotte avec lui hein ?).
Et puis, un concert de Metallica c’est quoi ? Ben au premier rang, c’est les bourrins du pogo qui font des bwarg et les autres spectateurs après. Rien de bien folichon. Mais là où ça dépote grave et que ça donne envie d’aller y faire un tour c’est le show. Le putain de show qui te ringardise une Mylène ou une Mado en vingt minutes.
Déjà, la 3D est ultra bien foutue et permet d’assister au concert avec un angle super optimal ( bémol sur les enceintes moisies du cinéma – quel est l’intérêt de voir un tel film si tu t’en prends pas plein les oreilles en Dolby Surround DTS 7.22 ? Trollou et PlumpyTrash compenseront en chantant) Tu as vraiment l’impression d’y être et de pouvoir caresser l’entrejambe du chanteur en tendant la main ( dédicace à La Poudre Aux Yeux qui a inondé le cinéma de ses phéromones).
Ensuite, des micros tout autour de la scène comme ça tout le monde peut profiter du groupe et les musiciens peuvent se promener et chanter en toute liberté au milieu des crucifix.
Enfin, les effets, ceux qui t’en mettent plein les mirettes. Des flammes qui sortent du sol tout autour du groupe, des effets pyrotechniques, électriques, le montage d’une statue en live qui se pètera la gueule – prévu – lors d’un faux tremblement de terre.
J’ai kiffé et surkiffé ce film et ce qui m’a motivé à faire ce billet est le fait que j’ai reconnu ‘Enter Sandman’ ce matin à la radio alors qu’avant je me serai juste rendormi en me demandant quel groupe pouvait être aussi vilain pour tenter de me réveiller …
OK, nous avons été le groupe que tout le monde maudit dans la salle: chantant, faisant des coucous au groupe comme si on y était.
Mais bon, on allait quand même pas rester silencieux à ce concert non ?