La vie au château #1

Il y a peu j’ai eu une promotion (gloire à moi) et je viens d’arriver sur mon lieu de formation. J’en ai pour plusieurs semaines, loin de chez moi et je suis logé dans une résidence étudiante loin de tout. Autant dire que je vais avoir du temps à tuer par ici avant de me faire une vie sociale 😉


Nous avons eu aujourd’hui la visite des syndicats et j’avoue que cela a été assez épique.

Syndic’1:  » Bonjour, nous sommes le premier syndicat de votre nouveau travail. » – c’est nous les 1ers, c’est nous les meilleurs

Syndic’2: « Bonjour, nous ne sommes pas les premiers, de toute façon nous n’aimons pas les chiffres. Enfin, on est quand même une confédération donc on est premiers quelque part quand même » – nous on est plus meilleurs que les premiers

Syndic’3: « Tu peux me laisser parler ? en regardant un de ses confrère (demande le syndicaliste au micro alors qu’un syndicaliste est en train de parler discrètement avec un stagiaire – nous sommes 150 dans la salle) » – la politesse et le respect c’est super important

Le dernier aka ‘MysteriousSyndic’ palabrera en disant tout ce que son organisation syndicale a obtenu comme avancées mais oublie de se présenter. Il s’en rappellera juste avant de dire au revoir. – qui déjà ?

Je taquine l’un d’eux à la machine à café: « ah ben dis donc, c’est l’amour fou entre vous »

Réponse: « on essaye de faire que ça ne se voit pas trop »

Je pense que c’est loupé….

La mystérieuse maladie mystérieuse #2

J’écrivais en janvier être atteint d’une étrange et insolente maladie mystérieusement mystérieuse. Evidemment, je n’en suis pas resté là et j’ai donc du ronchonner mon médecin pour avoir le droit de mener une enquête approfondie sur ce qui m’avait amené aux urgences (sûrement le stress d’après lui).

Une échographie plus tard, le résultat est là: j’ai une vésicule forte en maths plein de calculs. La douleur apparaît quand ils essayent de se faire la malle. Je reprends donc rendez-vous avez mon médecin traitant (ah le sacro-saint parcours de soin) qui tente de me dissuader de voir un chirurgien pour enlever l’organe récalcitrant. Que nenni, lui répondis-je, ça fait putain de trop mal et me retrouver aux urgences à un moment aléatoire de ma vie ne fait pas partie des expériences que j’aime à vivre (pas assez de drogues et de mecs faciles).

Je pris donc rendez-vous le 31 mars avec un chirurgien pour voir si on ne pourrait pas négocier de me retirer cette vésicule nulle, ou tout du moins, qu’il lui parle à l’oreille pour la calmer.

Sauf que ma vie est trépidante et rocambolesque, je ne pouvais donc pas (enfin un de mes organes) attendre sagement la grande rencontre. Dans la nuit du 30 au 31, revoilà la fameuse douleur. Bon, là, je la connais donc je file direct aux urgences. J’y arrive vers 7h du matin et on me met dans un box en me demandant d’attendre. J’attends, j’attends, j’attends. Je fais les cents pas et constate que les urgences sont vides et que je suis seul (bah oui, d’ennui, je furète et scrute à l’intérieur de tous les boxes). J’essaye de vomir dans les toilettes pas propres tellement la douleur était intense mais rien ne sortira. Encore les cents pas et je décide au bout d’une heure et demie d’aller demander ce qu’il se passe. On me répondra qu’un médecin va arriver et que je dois patienter. Notez que personne entre temps ne viendra me demander si je vais bien… alors que je leur ai déjà indiqué que le problème venait de calculs, on n’était donc plus sur une mystérieuse maladie mystérieusement mystérieuse.

A 9h, je vois enfin un premier être humain de profession médicale qui me demandera comment je vais. Ben pas fort hein puisque la douleur s’est étendue jusqu’au rein, j’ai envi de vomir, j’ai des nausées, la grande forme. L’infirmier me pétera deux veines avant de pouvoir poser l’intraveineuse tout en disant qu’on ne voit pas beaucoup mes veines. Et foirera même cette dernière parce que mon bras s’est mis à gonfler… Alors que je n’ai jamais eu aucun problème à ce niveau, m’enfin, je n’étais plus à une déconvenue près.

Ils me font un ECG et là, patatras, mon coeur bat super lentement. A partir de ce moment, il ne s’écoulera pas un quart d’heure sans qu’on vienne me demander des nouvelles. Plusieurs perfusions d’antalgiques plus tard, je me retrouve harnaché à une grosse machine qui va vérifier mon rythme cardiaque en attendant qu’une cardiologue vienne me transmettre la bonne parole. Plus aucune question sur mes douleurs relatives aux calculs, seul mon coeur comptera. Ce qui m’arrange parce que je suis dans un tel état de douleur, de fatigue et d’énervement que j’ai tout envie d’arracher et de me casser.

Il arrive vers 11h et des brouettes pour me dire que soit j’ai un coeur de sportif soit je suis décédé (enfin de ce que j’ai compris) et que je devrai faire de plus amples examens pour définir mon état de vie. Je sors enfin, direction le chirurgien pour que nous nous mettions d’accord sur le retrait de ma vésicule (à ce moment là, je n’ai plus aucune envie de parlementer avec elle, cette garce). Nous sommes le 31 mars 2022 et il est 13h.

Notez que je ronchonne après ces urgences mais je ne suis pas sans connaitre l’état de délabrement dans lequel est notre service hospitalier. En revanche, ne pas prendre de mes nouvelles pendant deux heures, me mentir en me disant que les médecins sont en réunion (non mais même nous aux impôts, en réunion, nous avons toujours une permanence) et s’obstiner à me péter des veines sans demander de l’aide à un collègue expérimenté, je ne suis pas d’accord. Je suis un putain d’être humain avec un cerveau, je peux entendre et comprendre quand il y a des difficultés, merde. Que se serait-il passé si j’étais tombé dans les vapes ou pire pendant ces deux heures seul ? Alors qu’il suffisait de me dire que personne ne pourrait me prendre en charge, je serai allé voir un autre service des urgences à quelques arrêts de tramway, genre les urgences de l’hôpital où je devais voir mon chirurgien dans l’après midi. Bref, je suis chafouin sur cette prise en charge et l’on ne m’y reprendra pas une deuxième fois.

La mystérieuse maladie mystérieuse

Une heure du matin samedi, je me réveille avec une vieille douleur entre les côtes et la zone où mes abdos sont absents.

Un truc nul qui tire et qui m’empêche de me rendormir.

Une heure plus tard, toujours mal, j’avale un citrate de bétaïne parce que c’est peut être ma digestion qui fait des siennes et je cherche toujours désespérément une position où je ne souffrirai pas mes grand morts. Bon, ben, demain, assis, en marchant, en m’étirant, sur le trône, sur le côté, rien n’y fait, la douleur ne bouge ni ne se calme.

Je suis un mec patient, je me dis que ça partira le temps de regarder quelques épisodes de Game Of Thrones (je m’y suis enfin mis) ou de jouer à Team Fight Tactics.

A huit heures du matin toujours accompagné de cette douleur nulle (j’ai dit que j’étais patient), je me décide à aller aux urgences parce que mon médecin ne reçoit pas le samedi. Je me douche, parce que ce n’est pas parce que je souffre que je dois offrir une vision d’horreur au personnel soignant déjà bien éreinté psychologiquement; je prépare mon sac de voyage parce que si mon cas n’est pas urgent (ou si les lits sont déjà pris), je vais y passer des heures: liseuse, fiches de révisions pour mon oral et tout le toutim. Je prends le tramway pour aller à l’hôpital voisin.

Je patiente une bonne vingtaine de minutes pour me rendre compte que le guichet était vide et n’attendait que moi… On est samedi matin, à huit heures à Nanterre, çà ne se bouscule pas au portillon. Je pensais que le monsieur à côté de moi attendait que ça se libère (il y a une porte coulissante pour la confidentialité et on ne voit pas si il y a déjà quelqu’un dedans). Sauf qu’en lui posant la question, il me répond qu’il n’attend pas… j’ai déjà dit que j’étais un mec patient ?

Un médicament et un dossier d’accueil plus tard (ayant évalué ma douleur à aïe/10 parce que ça, j’ai jamais su faire au grand damn de mes précédents médecins), me voici sur un lit avec une perfusion de paracétamol, un ECG, une prise de sang et analyse d’urine. Quelques minutes après, la perf’, rudement efficace, de paracétamol me permet déjà de rester allongé sans avoir trop mal et de pouvoir donner des nouvelles à mes proches: on ne sait jamais, si je venais à mourir d’une grave maladie comme une chlamydia, qu’ils sachent où leur pote de mauvaise vie se trouve…

Evidemment, comme toujours, le personnel soignant est charmant et bienveillant. Les locaux sont vétustes, on sent bien que c’est pas là où va la thune, j’espère que les endroits de repos pour le perso sont en meilleur état vu comment ils sont maltraités par cette pandémie. J’ai eu les habituelles discussions sur le vaccin, de qui est pour, de qui est contre ou le fait que tout à chacun avait droit à ses opinions. J’en ai profité pour faire la promo du super documentaire sur Arte ‘Covid-19, la course aux vaccins‘ qui raconte l’aventure humaine autour de la recherche d’un vaccin.

Comme les murs sont en papier (et les portes en rideau), j’ai pu écouter mes voisins entre deux somnolences hébété par ma nuit blanche. Le premier, un petit jeune qui se réveille après un coma éthylique, s’excuse d’avoir embêté le personnel juste pour ça, découvre qu’on lui a mis une couche, ne veut pas qu’un ami vienne le chercher (rapport à son honneur) mais fera quand même un snap… La deuxième, une petite mamie, qui s’est faite agresser et frapper, chez elle avec son mari, par deux personnes cagoulées (quel courage) qui lui ont pris ses bijoux, ses CB et son liquide qu’elle voulait donner à son petit fils étudiant. Un soignant lui a prêté son téléphone pour qu’elle puisse appeler son mari et prendre des nouvelles, c’était vraiment touchant.

Résultats négatifs, je vais pouvoir sortir avec une prescription d’antispasmodique et de paracétamol. Le médecin ne sait pas ce que ça peut être mais comme la perf’ a fait effet, il faut attendre pour voir si ça s’améliore tout seul. Je reste nimbé de mystère mystérieux quant à ce tragique accès de douleur.

Midi, je peux sortir, ma soignante m’indique un raccourci pour sortir plus vite. Vous me connaissez avec mon sens de l’orientation nul, je le prends dans le mauvais sens et ferai le tour entier de l’hôpital…

On est dimanche, il y a toujours un tiraillement à l’endroit de l’affreuse douleur d’hier mais c’est largement gérable. J’ai pu dormir sans souci et reprendre sereinement mes révisions. Si ça me reprend, j’écris direct à JL Azoulay pour qu’il mette se plus grands enquêteurs des mystères de l’amour sur l’affaire… d’autant qu’en ce moment, Les Musclés sont de retour et ils sont trop fort pour dénouer les énigmes.

Ah tiens, une insomnie! #22

La journée avait pourtant bien commencé: pas trop mal dormi, levé sans trop de difficultés et matinée comme il faut au taf. En fin de journée, je suis rentré sans anicroches à la maison, enchainé avec un peu d’associatif et mon footing du lundi.

Un épisode de la saison de ‘Spécial’ sur Netflix pour laisser le temps à mon corps d’arrêter de transpirer comme les chutes du Niagara. Douche puis appel à ma soeur pour s’assurer de la véracité des propos de mon filleul (c’est filou un ado), et à ma maman pour prendre les nouvelles hebdomadaires.

Miam, petite commande internet, résa de notre resto de mercredi avec SatanaS et je me cale devant ‘Parasites’ sur France 3, qui débute comme il faut et me donne envie de ne pas zapper. J’en profite pour commencer à chercher une boite sympa qui voudra bien de moi à la réouverture officielle de la danse du vendredi soir (j’ai mon passe sanitaire, je peux aller guincher comme un diable sur de la musique disco).

Sauf qu’à vingt deux heures (oui vingt deux heures), l’envie de dormir se fait sentir. Qu’à cela ne tienne, je vais suivre les signaux de mon vieux corps et lance l’enregistrement de la fin de mon film. Je verrai la suite demain, merci Plex, ma Shield et mon tuner TNT. Brossons nous les dents et allons gaiement se coucher.

Bon ben, là, maintenant, il est une putain d’heure et demie du matin et je n’ai toujours pas trouvé le sommeil. Mon cerveau ayant trouvé très drôle de penser à ma journée de demain par anticipation (qui n’a rien d’extraordinaire: du taf et un peu d’asso aussi) avec la conséquence fâcheuse que nous connaissons maintenant.

Bref, c’est trop super !

Bon ben j’y retourne, pas au sommeil parce qu’il n’a pas l’air d’avoir envie de revenir, à autre chose mais j’ai pas encore trouvé quoi.

La bise !

Mon reconfinement #π

Bon, je voulais faire une suite de billets sur comment je l’ai vécu, ce que j’ai découvert (sur moi et les autres) toussa toussa mais il semble que ça tire vers la fin donc je passe directement à la conclusion -bien trop longue comme toujours – et le ‘il est comment mon monde d’après?’

¯\_(ツ)_/¯

Tout d’abord, commençons par le facile: je me suis mis au sport. Rassurez-vous, rien de bien fou: 3-4 footings à la semaine, 5km max à chaque fois et des conseils prodigués par mon coach perso: SuperTristan, le mec le mieux gaulé de la galaxie. Il y a un but derrière tout ça: intégrer ce genre de routine dans mon cerveau – pour quand ma vie dissolue reprendra – et prendre soin de mon vieux corps en même temps. Je n’aime toujours pas ça huit mois après avoir commencé mais je trouve intéressant de faire une activité où le parcours est presque plus important que l’arrivée. Et non, mon cerveau ne se déconnecte pas, bien au contraire, c’est festival du slip pendant le footing même quand j’écoute un podcast ou que je suis au bout de ma vie sous un orage.

Puis le bureau. Il y a bien un moment où j’y retournerai au moins 2-3 jours par semaine. Je n’ai pas hâte d’entendre à nouveau parler du fameux ‘collectif d’équipe’, collectif dont personne n’a rien à foutre le reste du temps mais qui sert de bonne excuse pour ramener toutes les brebis dans la bergerie. Il y a aussi le bruit de l’openspace: téléphone, collègues, impressions, discussions; attention, je ne dis pas que tout est gênant mais être chez soi tranquille me permet de me concentrer plus facilement. Ça évite aussi d’être obligé d’écouter les théories scabreuses des complotistes et infectiologues en herbe. Je ne reviendrai pas sur la joie de perdre une heure trente à deux heures par jour dans les transports en commun bondés, sûrement une partie du fameux collectif que je n’ai pas du comprendre. Mais il y a aussi des côtés positifs: nous nous sommes bien adaptés avec mon pôle, on communique par mail, on s’appelle si c’est vraiment urgent et on bitche sans souci par messagerie instantanée.

D’ailleurs au bureau, j’ai eu droit aussi au ‘tu vas en chier en revenant, tu as plus l’habitude’. J’ai donc répondu que je ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas faire le chemin inverse de celui d’octobre (d’autant que la plupart, après l’avoir conspuée, aime sa ou ses journées de télétravail). Ironiquement j’ai aussi dit que j’avais failli mourir en allant en terrasse: je ne savais plus boire une pinte de bière alors je me suis étouffé, puis personne n’a compris ce que je disais parce que je n’ai plus l’habitude de parler à des êtres humains en dehors d’un immeuble et qu’après je me suis perdu parce que je ne sais plus prendre le métro 😉 Bref, y’a toujours moyen d’évoluer, d’avancer sans tout casser.

Côté santé, tout va bien dans la famille et les poteaux. Nous nous sommes pris le variant anglais dans la tronche en mars, mes parents en ont chié un petit mois mais je suis passé entre les mailles du filet (parce que bien évidemment j’étais chez eux à ce moment là). Depuis, je suis vacciné grâce à Mme Zinzin, la meuf trop bonne de TristanSuper et aux doses restantes du soir à ne pas jeter. Pas d’effets secondaires (je suis très déçu) mais je me marre à chaque fois qu’on me demande « c’est quel vaccin? » parce que je n’en ai rien à battre. Mme Zinzin a fait des études pour ça, moi j’ai un « bac + 4 1eres années en rien » ainsi qu’un diplôme de visionnage de vidéos YouTube. j’ai donc tendance à lui faire confiance (y’a aussi le fait qu’elle soit une super amie qui n’a jamais essayé de me tuer et qu’elle soit super sérieuse autant dans le taf que dans le brassage de bière). Avantage à la clé: un joli badge ‘je suis vacciné’ que je peux arborer en toutes circonstances.

Niveau perso, OK, ça tire un peu de ne pas voir ses potes et sa famille autant que je le voudrai mais ça fait partie du jeu pour s’en sortir. Après, revenir en Haute-Marne en ce moment c’est compliqué parce qu’il y a des travaux sur les voies et je dois me coltiner un vieux bus scolaire pour faire Troyes-Chaumont ce qui n’est pas le plus agréable. Je tente aussi de réorienter mon alimentation vers moins de n’importe quoi à base de sucreries (ça c’est moins facile que de courir). Je me suis remis à la musique avec une nouvelle guitare (l’ancienne était pétée de partout, putain de babiole chinoise), du piano pour m’entraîner à jouer pour le mariage de Marjo – la cousine à lunettes – et un peu de MAO pour ne pas perdre la main de mon 1er confinement (Ma Couille a régulièrement des bouts d’Apple Loops du démon). Et je suis encore en réflection sur ma relation avec la TV et les jeux vidéo. En revanche, ma tentative de lire avant d’aller me coucher est un échec assez cuisant: je retenterai sur ma terrasse quand le soleil voudra bien pointer le bout de ses rayons.

Côté informatique, j’ai revendu mon pécé de gamer à un petit jeune gentil comme tout. Je voulais du calme et de la rationalisation. J’ai gardé écran, souris, clavier, enceintes et me suis acheté un petit dock USB-C pour les brancher. Je ne garde que mon Macbook comme unique appareil. Le dock me permet d’utiliser mon matos avec mon ordi du télétravail et mon Mac si besoin. Oui, moi qui conspuait Apple il y a une petite décennie, me voici full équipé: iPad, Apple Watch, iPhone et MacBook. J’ai basculé doucement et petit à petit. Ça coute un bras mais je trouve que tout fonctionne, et intuitivement sans être obligé de cliquer partout, les iBidules t’accompagnent sans te perdre et les conseillers en Apple Store ont toujours été sympas avec moi. Sur mon MacBook, brew me permet d’installer et mettre à jour mes logiciels libres rapidement et je peux rigoler de temps en temps avec de la ligne de commande. Même si il est limité par rapport à un Chrome tentaculaire, j’aime bien Safari ainsi que la synchro de mes favoris avec mon téléphone. La gestion des sms entre les appareils est elle aussi assez démoniaque… Je n’ai pas vraiment besoin de store alternatif pour mon iPhone et ma montre suit très bien mes activités. Oui, je suis dans une prison dorée mais entre ça et passer des heures à chercher un ordi/OS/logiciel alternatif qui ne cassera pas à la moindre mise à jour ou qui fonctionne avec tout mes besoins (coucou Firefox et jitsi au 1er confinement, Thunderbird qui a encore pété son système d’extensions, Starcraft2 qui tourne pas super sur Linux ou la mise à jour foireuse qui te balance un écran bleu ou un shell – toutes ces situations, je les ai vécues), j’ai fait un choix. Cerise sur le gâteau: ils sont compatibles nativement avec Carddav et Caldav si l’envie de m’auto héberger me reprenait et Mail est compatible avec exchange sans devoir faire une danse vaudou. J’oublie le paiement sans contact qui est diablement efficace à tel point que je sors plus ma CB. J’ai encore des automatismes à abandonner, la gestion des fichiers n’est pas la même que sous windows (de même que la bibliothèque logicielle), la disposition physique du clavier est ultra chelou et j’ai changé de programme pour faire mes comptes (de Money que j’aimerai toujours à Grisbi terriblement efficace) et c’est plutôt sain je pense pour mon cerveau d’avoir à les casser.

Pour conclure, j’ai essayé tant bien que mal de profiter de cet isolement forcé pour avancer et mettre en place des choses que le tourbillon habituel de la vie ne me permet pas… Je verrai si tout ça tient la route face à l’arrivée du monde d’après le monde d’avant. On verra bien. En attendant, j’ai déjà rendez-vous avec les copains pour aller me geler les miches en terrasse et boire des coups alors je vous laisse. ᕕ(⌐■_■)ᕗ ♪♬

Mon reconfinement #1

A mon retour de vacances en septembre, j’ai été doté d’un extraordinaire ordinateur portable pour pouvoir télétravailler. J’aurai pu écrire ‘enfin’ mais je connais, pour y être passé, les contraintes qui pèsent sur les équipes informatiques et je sais qu’ils font au mieux avec les bouts de ficelle qu’on leur donne. Donc, me voilà, après un ordi fixe anémique aux performances plus que médiocres, doté d’un core i5 avec un SSD et 16Go de RAM: un machin qui dépote sa race et qui me fait devenir de facto le facteur anémique aux performances médiocres 😉 J’ai découvert les joies du Thunderbolt qui te permet sur un simple câble USB-C de faire passer mon double écran, alimentation, clavier, souris et réseau; on pourrait croire à du vaudou. Rendez-vous pris avec la Grande Cheffe pour mettre en place une convention et décider quand je passe à la casserole du boulot à la maison. Après mûre réflexion avec moi même, nous décidâmes que cela se ferait le mardi, un jour par semaine pour commencer. J’ai hésité avec le lundi mais ma vie dissolue du vendredi soir n’est pas compatible avec un PC pro sur le dos et faire un détour pour le déposer chez moi , c’est autant de mojito de perdus avec les copains. Non, non, non comme dirait Camélia.

Et bam, m’y voilà. Comme c’est tout nouveau pour mon service, je ferai des tests pour voir ce qui fonctionne ou pas, et advienne que pourra; je suis prêt à être l’Indiana Jones de la fiscalité professionnelle (et pas pour rouler des patins à des minettes, soyons d’accord). Comme je ne savais pas comment m’organiser, j’ai commencé par la technique pomodoro pour apprendre à diviser mon temps correctement (je sais faire au bureau, pas au milieu de mon salon), et ne pas déborder sur le temps de travail fixé. Puis j’ai tenté, pour voir ce qui fonctionnait ou pas, bon dans l’absolu, tout fonctionne à peu près et l’organisation que nous avions déjà sur mon pôle permettait sans souci de bosser loin du collectif. Bref, malgré ma flipette de devenir une énorme faigniasse sur mon canapé, j’ai été rassuré de voir que je pouvais m’auto-réguler chez moi.

Et puis, bim badadoum, bim badadaboum, fin octobre, Jean Cool Ier nous annonce qu’on se prend un reconfinement mais pas comme le 1er, non, un truc hybride mais pas comme les voitures, un bidule à mi chemin entre chacal et fennec. J’ai vaincu le 1er, je passerai le 2e, y’a pas de raison…

1er jour de congés #2020

Rappel de vaccin, suivi PrEP, gencivologue. Y’a pas à écrire, je sais parfaitement faire la rupture avec le taf (nan, je déconne, je suis allé fureter mon webmail pour lire quelques moment de proses épatantes). Le vaccin fait mal au bras, je n’ai aucune IST en ce moment et le bilan sanguin est nickel. Pour fêter ça, je suis allé descendre quelques mojitos avec les Minefiottes qu’il est toujours de bon ton d’aller voir.

Programme des prochains jours ? Assieds toi mon ami, tu vas encore plus kiffer qu’un live insta de Nabilouchette: lundi concours, lundi dans 15 jours re-concours.

Puis deux jours après, j’ai gagné le droit d’avoir un traitement spécial amaigrissant en balnéo grattage de gencives pendant une heure. Les belles ayant décidé de voter leur émancipation de ma cavité buccale, le but sera de leur faire comprendre à coup de gratouillage que même si toute activité syndicale y est proscrite, l’ambiance n’est pas si mauvaise. Sept cent bouloches pour ramener mes adolescentes dans le droit chemin et non remboursé, un vrai bonheur à vivre.

Pour le reste, ça devrait être Haute-Marne pour profiter de mes neveux tant qu’ils n’ont pas encore fui la maison pour vivre leur vie d’adulte, du vélo, de la pêche et je tenterai peut-être d’aller choper un orgue pour m’amuser.

Mon confinement est officiellement terminé

Pour faire vite et bien, et pour ceux qui ne le sauraient pas encore, j’ai très bien vécu mon confinement. Évidemment, je suis privilégié parce que j’ai un appartement de 2 pièces et plus ma cage à poules et un balcon; ce n’est pas une maison à la campagne avec un jardin, mais pas non plus mon ancien appart’ de 25m² d’une pièce où j’aurai du vaquer à mes occupations entre mon lit en mezzanine et le dessous de celui-ci.

Cette ‘expérience’ m’a permis, déjà, de répondre à la grande question que je m’étais lancée à la fin de la coloc’ en 2009: « Puis-je vivre seul? ». La réponse est « oui, mais avec la fibre et une chambre séparée du salon ».

Mais pourquoi il se termine seulement maintenant alors que j’ai repris le taf depuis le premier jour du déconfinement en mai. Et bé, peuchère, parce que j’avais mis en branle (mwarf) plusieurs activités que je n’avais pu terminer. J’ai trouvé de quoi m’occuper pendant ce confinement, à titre personnel parce que dans mon taf, nous n’étions pas super prêt pour le télétravail et quand on y était à peu près, on avait plus assez de matos…

Alors, je me suis initié à la MAO (musique assistée par ordinateur) et mine de rien, savoir que si on échoue, on peut recommencer le lendemain, ça aide beaucoup à ne pas avoir l’impression de perdre son temps. Et la MAO c’est un vaste monde: entre les logiciels selon son système d’exploitation, les instruments, les histoires de latence,… ça peut vite devenir tordu.

J’en ai aussi profité pour peaufiner un module de formation que j’avais créé en compilant plusieurs autres. Ça avait une tête de la créature de Frankenstein mais ça tenait la route. Maintenant, ça tient la route mais c’est joli comme tout: des logo en HD, une vraie pagination et mise en page. J’y ai passé plusieurs jours parce que modifier un PDF n’est pas chose aisée, et toi-même tu sais, jeune lecture avide d’aventures.

Enfin, histoire de m’occuper aussi de ma maison, j’avais entamé le lessivage de mes murs et autre nettoyage approfondi. Alors, ça, je l’avais gardé pour le plus tard possible parce que c’est chiant. Sauf qu’avant la fin, j’ai dû retourner au turbin et mettre tout ça en pause.

¸¸♬·¯·♩¸¸♪·¯·♫¸¸Puis le temps passât et la vie reprit sa route tel un papillon se libérant du filet d'un collectionneur un peu trop zél鸸♬·¯·♩¸¸♪·¯·♫¸¸

Treize jours ago, un collègue a été testé positif au COVID-19 donc, en tant que cas contact, je me suis retrouvé en quatorzaine. Bien sûr, le mien s’est avéré négatif (comme mes résultats de concours d’ailleurs… un espèce de constante karmique).

Et bien, zim bam boum, j’ai fini les grands travaux: j’ai retourné mon salon pour me faire un joli endroit ‘bureau avec vue sur le dehors’ pour le télétravail si un jour j’y ai le droit.

J’ai aussi acheté un lustre et fait l’électricien pour le monter après une dizaine seulement de tutos youtube et je viens de recevoir mes canisses en pétrole fausses feuilles en plastoc’ à poser sur mon balcon pour protéger, non pas ma vie des voisins parce que ça je m’en tamponne le coquillard – ils n’ont qu’à pas regarder – mais mes petites fleurs qui sont exposées plein soleil toute la journée et que j’oublie fréquemment d’arroser.

Ah, oui, je suis aussi en train d’apprendre ‘Qui a la droit’ de Patrick Bruel au piano parce que c’est notre chanson du moment au bureau.

J’ai donc, officiellement, terminé mes travaux commencés lors du confinement. Ce qui me permet de titrer ce billet et d’aller m’ouvrir une bière pour me féliciter du travail accompli.

Ouhlala, regarde, il a un blog !

Oui, OK, je mets pas grand chose ici mais j’ai tellement une vie trépidante que je n’ai pas le temps d’écrire, entre la drogue, l’alcool et les mecs faciles.

Aujourd’hui, j’ai découvert qu’un petit malin dans mon service balançait sous le manteau l’adresse de ce site. Attendez, il est super malin parce que cette adresse est ultra méga secrète, elle n’est présente que sur mon profil FB, Instagram, Twitter et Diaspora et tous mes amis, pour peu qu’ils m’aient gardé dans leurs flux RSS, connaissent ce lien.

D’ailleurs, je vous le répète, j’auto-héberge un lecteur de flux RSS, suffit de me demander pour vous ouvrir un accès et me griller direk quand je publie.

Il est d’autant plus secret que j’héberge aussi ici mes exercices pour les formations que j’anime, un wiki, mon cloud perso, un gestionnaire de podcast (pour nos futures collab’ avec la famille Troll), un webmail et mes différentes adresses mails perso… Et puis bon, c’est pas comme si j’étais un garçon qui gardait ses mystères pour lui, il est quand même rare que ma tribu ne soit pas au courant de mes tribulations quasiment en temps réel. M’enfin…

Ça m’a fait beaucoup rire intérieurement parce que je suis fier de comment ce petit est né, qu’il a continué à me suivre, que j’y consigne ce que j’ai envie sur le moment et qu’il me permet de garder une trace de mon passé – j’y retourne régulièrement pour lire mes mémoires. Ah! Et si je n’avais pas envie de le montrer, vous ne le trouveriez pas.

Dans tous les cas, continuez à venir, j’y raconterai peut être des histoires intéressantes sur ma pilosité pubienne (ou pas) et, bonus, ça me fera monter les stats ^_^

d[ o_0 ]b

Le SMS de rupture

Ce week-end, je me suis fait larguer d’amitié par SMS. Oui, par SMS en 2020. A la rigueur par Snap, Messenger, pourquoi pas, une lettre parce qu’on est des personnes âgées nées le millénaire dernier, non par SMS et pour ajouter la cerise sur le gâteau moisi de cette amitié, il a fallu que je demande. Tu m’étonnes que le monde parte en cacahuète, que le climat vrille et qu’Anne H n’ait pas réussi à éradiquer le coronavirus !

En fait, n’ayant pas trop de nouvelles de cette amie qui, sur un groupe WhatsApp, nous annonçait se retirer dudit groupe pour cause de fin d’amitié, j’ai, idiot que je suis, envoyé un message lui demandant si tout allait bien et lui faisant des bisous (les bisous c’est important, ça permet de lutter efficacement contre le trou dans la couche d’ozone). Sans nouvelles 3 jours après, et comme une adolescente n’en pouvant plus d’être sans nouvelles de son prétendant, je m’enquiers auprès de ma future ex-pote de « hein, que se passe-t-il ? why ce mioutism ? »

La réponse va te surprendre: « elle a mis fin à son amitié avec Rihanna (appelons là comme ça) et me souhaite tout le bonheur du monde. Cordialement ». Et là, j’ai ce gout dans la bouche – je suis une adolescente dans la fleur de l’âge – et une vague impression que je suis en train de me faire larguer mais même pas directement. Je demande donc de plus amples explications: « sommes nous encore amis ? la Terre est-elle plate ? » Des questions cruciales et brulantes d’actualité ! Et bien, je vous le donne en un parce que j’ai déjà spoilé la suite au précédent paragraphe: « J’ai pris une décision. Tu es plus proche de Rihanna que de moi donc par conséquent, notre amitié est finie, blablabla, bonne route, sois heureux ».

Mon sourcil se hausse et j’ai un peu de mal à comprendre: une très grosse décennie d’amitié stoppée nette sans explications, par SMS parce que je suis ami avec Rihanna. Non mais, faut vraiment être gonflé et être une sacrée raclure pour balancer ça. Tu fais des choix, OK. Les assumer c’est mieux non ? La meuf a pas loin de cinquante berges et est encore infoutue de s’adresser en face à quelqu’un ! On en parle, et si tu ne veux pas en débattre, libre à toi, mais vomis ta rancœur qu’on sache à quoi s’en tenir. Si ça peut aussi me permettre de m’améliorer si j’ai fait une connerie, autant que les autres, celles et ceux qui sont encore mes ami(e)s, en profitent.

Bon ben ça m’a vénère, vénère d’avoir été obligé de quémander pour savoir où en était notre amitié et vénère d’avoir pensé que ce serait quelqu’un sur ou pour qui je pourrais compter, et je l’ai éjectée de mes contacts comme elle le souhaitait (chose que je ne fais jamais puisque j’ai encore des numéros de gens avec qui j’étais en fac il y a 20 ans, numéros sûrement réattribués mais c’est pas grave) et ne lui ai rien souhaité: ni bien, ni mal. Ce n’est plus mon amie, je m’en carre le coquillard que sa vie soit belle ou moche. Et ne me souhaite pas une belle vie parce que tu n’aurais pas agi comme ça si tu en avais quelque chose à faire, hypocrite de mes deux noisettes.

A jamais! Enfin même pas, parce que notre boite est une petite boite et qu’on se recroisera sûrement. Il me siéra alors bien de ne plus te (re)connaitre.